Le 22 décembre, c’est la date butoir à laquelle tous les soldats français en mission à Niamey quitteront le pays.
Les autorités militaires du Niger ont annoncé que tous les soldats français stationnés sur le territoire du pays sous prétexte de combattre les extrémistes achèveront d'ici le 22 décembre leur retrait du Niger, entamé en octobre.
Depuis le coup d'État ayant renversé l’ancien président nigérien, Mohamed Bazoum, les généraux de l’armée au pouvoir rompent progressivement les liens tissés par le régime déchu avec certains partenaires occidentaux, parmi lesquels, la France.
Les commandants nigériens ont alors dénoncé plusieurs accords militaires conclus avec la France. Fin septembre, après un bras de fer avec la junte militaire au pouvoir à Niamey, le président français, Emmanuel Macron, a fini par annoncer un retrait des soldats au 31 décembre. Un premier convoi de soldats français a quitté le pays le 10 octobre.
Selon l’armée de la junte militaire nigérienne, 1 346 Français et 80 % du matériel logistique ont déjà été désengagés hors des frontières nigériennes.
« À ce jour, il ne reste que 157 soldats français sur notre territoire dont 75 logisticiens », a détaillé le journal de la télévision nationale nigérienne, le mardi soir, 12 décembre.
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Les autorités militaires du Niger ont annoncé que tous les soldats français cantonnés sur les territoires nigériens sous prétexte de combattre les courants extrémistes, sous l'ancien gouvernement, quitteront d'ici le 22 décembre le Niger. Leur retrait a été entamé depuis le mois d’octobre.
Après avoir pris le pouvoir, les dirigeants militaires du Niger ont exigé le retrait de 1 500 soldats français déployés dans le pays sous prétexte de combattre les milices et ils ont annulé plusieurs accords militaires avec Paris.
Début décembre, le Niger a également annoncé la fin de la mission des deux délégations de sécurité et de défense de l'Union européenne sur son territoire après que la junte militaire a accueilli une délégation de responsables russes.
