Un haut commandant de l’armée iranienne affirme que les crimes israéliens contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza sont un signe de la faiblesse et de la décadence du régime.
Le contre-amiral Habibollah Sayyari, chef adjoint de l'armée iranienne pour la Coordination, a fait ces remarques dans une interview accordée à l'agence de presse Mehr publiée lundi 11 décembre, alors que le régime israélien poursuit son attaque meurtrière contre Gaza qui entre dans son 66e jour.
« Aujourd’hui, le régime sioniste est dans une position de faiblesse et d’effondrement et la présence des médias a révélé toutes les réalités sur le terrain et rien n’est caché à personne », a déclaré Sayyari à l’agence de presse Mehr.
Il a exhorté les soi-disant défenseurs des droits de l’homme à prêter attention aux atrocités commises par Israël contre la population opprimée et sans défense de Gaza.
Le régime israélien se serait déjà effondré sans le soutien des États-Unis et des pays européens, a-t-il soutenu.
Le haut commandant iranien a ajouté que si le régime israélien n’était pas faible et s’il avait cherché à mener les combats avec force, il aurait utilisé des tactiques militaires pratiques au lieu de cibler les femmes et les enfants dans les hôpitaux de Gaza.
Personne au monde ne considère le fait de nuire à des civils innocents, en particulier aux femmes et aux enfants, comme une opération militaire ou une tactique, a-t-il ajouté.
Sayyari a critiqué les raids intenses sur l'hôpital al-Shifa dans la bande de Gaza sous prétexte qu'il y avait un réseau de tunnels du Hamas creusé au-dessous. Le régime n'a même pas réussi à prouver ses allégations et « tout le monde reconnait qu'il s'agissait d’un cri au loup ».
Israël a fait des hôpitaux de Gaza une cible spécifique de sa guerre de génocide en cours contre l'enclave côtière, alléguant que ces installations abritent des combattants de la résistance palestinienne et leurs équipements.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié le mois dernier sa nouvelle évaluation de la situation à l’hôpital al-Shifa, décrivant la zone comme une « zone de la mort » et la situation comme « désespérée ».
Israël mène une guerre dévastatrice contre la bande Gaza depuis le 7 octobre après que les mouvements de résistance palestiniens ont lancé une attaque surprise, la Tempête d’Al-Aqsa, contre l’entité occupante.
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza dirigée par le Hamas a déclaré dimanche que le bilan des victimes de la guerre israélienne contre Gaza s'élevait à au moins 17 997 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants. Il y a eu en outre 49 229 blessés.
Tel-Aviv a également coupé les approvisionnements de base, comme l’eau, l’électricité et le carburant à l’un des endroits les plus densément peuplés au monde. La pénurie de fournitures médicales et de nourriture a laissé 2,3 millions de Palestiniens face aux risques de la famine.