Le président iranien Ebrahim Raïssi a dénoncé comme partisan du massacre les États-Unis pour avoir opposé leur veto à une résolution de l’ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza.
« Alors que le monde entier exige la fin des crimes de guerre israéliens en Palestine, le veto américain opposé à la résolution de cessez-le-feu du Conseil de sécurité de l’ONU prouve qu’ils (les États-Unis) sont à l’origine de la guerre du régime (israélien) contre Gaza et de ses crimes contre la population du territoire assiégé », a déclaré Raïssi dans un communiqué posté dimanche sur son compte X.
« Les États-Unis sont le principal partisan du massacre de femmes et d’enfants innocents de Gaza », a-t-il affirmé.
Les États-Unis ont utilisé vendredi leur veto au Conseil de sécurité des Nations unies pour bloquer un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza.
Treize membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur de la résolution proposée par les Émirats arabes unis, tandis que le Royaume-Uni s’est abstenu.
L’Assemblée générale de l’ONU, où les États-Unis ne disposent pas de droit de veto, a massivement soutenu un cessez-le-feu humanitaire. Le 26 octobre, l’Assemblée a approuvé le cessez-le-feu avec 120 voix pour et seulement 14 contre une résolution non contraignante.
Dans un communiqué samedi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a annoncé que le veto américain opposé à la résolution montrait une fois de plus le rôle de premier plan de Washington dans le génocide des Palestiniens dans la bande de Gaza.
« L’administration américaine a prouvé une fois de plus qu’elle est le principal coupable du meurtre de civils et de citoyens palestiniens, en particulier de femmes et d’enfants, et de la destruction d’infrastructures vitales à Gaza », a indiqué Kanaani.
Israël a commencé une guerre contre Gaza le 7 octobre, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l’opération surprise baptisée Tempête d’Al-Aqsa dans les territoires occupés en réponse à l’intensification des crimes israéliens contre le peuple palestinien.
En l’occurrence, les dirigeants du régime ont ordonné aux forces militaires israéliennes d’attaquer la bande de Gaza assiégée avec une force « comme jamais auparavant ».
Les frappes aériennes et terrestres incessantes du régime israélien sur Gaza, depuis le 7 octobre, ont jusqu’à présent tué plus de 17 700 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, et blessé plus de 48 800 autres.