Il serait dans l’intérêt du régime sioniste de mettre fin à ses atrocités dans la bande de Gaza et de reconnaître un référendum palestinien pour jeter les bases de la paix dans l’enclave assiégée, a fait savoir, samedi 9 décembre, le chef d’état-major des forces armées de la République islamique d’Iran, le général de division Mohammad Baqeri, lors d’une exposition militaire à Téhéran.
Les Palestiniens, aux religions et croyances diverses, doivent être libres de décider de leur propre sort, a affirmé le général Baqeri, avant d'ajouter que ce territoire ne pourra pas connaître la paix et la stabilité autrement.
Saluant le courage des combattants de la Résistance palestinienne dans leur lutte contre l'armée israélienne, le haut-général iranien a exprimé son espoir de voir cesser immédiatement les crimes d'Israël contre la population de Gaza.
Rappelant la promesse divine du triomphe de la vérité sur le mensonge, le chef d'état-major des forces armées iraniennes a souligné que l'avenir de la Palestine et de la mosquée Al-Aqsa sera clair.
En réponse à la campagne d’effusion de sang et de dévastation menée par le régime israélien pendant des décennies contre les Palestiniens, le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé, le 7 octobre, une opération surprise, baptisée Tempête d’Al-Aqsa, contre l’entité usurpatrice.
Le régime de Tel-Aviv a lancé par la suite une guerre brutale contre la bande de Gaza, au cours de laquelle, au moins 17 487 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, sont tombés en martyr. Plus de 46 000 personnes ont été blessées.
Une guerre brutale soutenue en partie par les Etats-Unis qui ont opposé leur veto, vendredi 8 décembre, à la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la bande de Gaza. Treize des quinze membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur de la résolution proposée par les Émirats arabes unis. La Grande-Bretagne s’est abstenue.
Le vote a eu lieu après que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a formellement averti mercredi 6 décembre, le Conseil de sécurité composé de 15 membres de la menace mondiale que représente la guerre israélienne qui dure depuis deux mois contre le peuple sans défense de Gaza.