Le Hamas a fait part de ses plus récents gains sur le champ de bataille face à l’entité sioniste usurpatrice, qui a plongé la bande de Gaza dans une guerre féroce.
Abou Obaïda, porte-parole des Brigades al-Qassam, branche militaire du mouvement Hamas, a déclaré vendredi que le Hamas a mené des raids intensifs sur Tel Aviv et d'autres cibles dans les territoires occupés.
« Ils ont également ciblé les forces sionistes et les véhicules retranchés dans leurs positions avec des obus antichar et des explosifs antipersonnel », a-t-il déclaré.
L'affrontement a fait des morts et des blessés confirmés dans les rangs ennemis et causé la destruction totale ou partielle de 21 véhicules militaires israéliens dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures.
Abou Obaïda a poursuivi en affirmant que la Résistance a réussi à contrecarrer une tentative de l'armée sioniste de sauver un soldat captif, nommé Saar Baruch. L'opération a entraîné la mort de ce dernier. Plusieurs autres captifs ont été tués ou blessés dans les bombardements contre la bande de Gaza.
La veille, les Brigades al-Qassam ont revendiqué la mort du sergent-chef Gal Meer Eizenkot, fils de Gadi Eizenkot, ministre du cabinet de guerre d'Israël et ancien chef d'état-major de l'armée israélienne.
Le Hamas a salué le fait que le régime israélien a lamentablement échoué à atteindre aucun de ses objectifs déclarés sur le champ de bataille, notamment la destruction de ce mouvement de résistance, la libération des captifs israéliens et le déplacement permanent des Palestiniens de la bande de Gaza.
Le mouvement s'est également engagé à maintenir la résistance jusqu'à la fin de la guerre assurant qu'il pouvait résister à l'agression du régime pendant des mois.
Les forces sionistes ont montré de nouveau qu'ils ne respectent aucune règle de base du droit humanitaire.
Depuis jeudi 7 décembre, des vidéos ont largement circulé sur les réseaux sociaux montrant des hommes assis dans la rue quelque part dans le nord de Gaza, surveillés par plusieurs soldats.
Le Hamas a condamné vendredi ces dépouillements et a exhorté les organisations internationales de défense des droits de l'homme à enquêter sur cette affaire. « Les déshabiller de manière humiliante est un crime flagrant », a déclaré Izzat al-Risheq, membre du bureau politique du Hamas dans un communiqué.
« Nous tenons l’entité sioniste usurpatrice responsable de leur vie et de leur sécurité, et nous appelons toutes les institutions et organisations de défense des droits humains et humanitaires à intervenir », a-t-il exigé. « On se demande pourquoi ces hommes ont été enlevés et où ont-ils été emmenés. »
Daniel Hagari, le porte-parole de l'armée israélienne, a prétendu qu'ils détenaient des civils pour interroger et vérifier qui est lié au Hamas et qui ne l'est pas. Il n'a pas parlé directement de la vidéo, mais a affirmé que des centaines de suspects avaient été interrogés jusqu'à présent et que beaucoup s'étaient rendus au cours des dernières 24 heures.
Des experts juridiques déplorent la manière dont sont traités les détenus, une violation flagrante de la dignité humaine et du droit international.
Des centaines de Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée et en Cisjordanie occupée ont été arrêtés depuis que le 7 octobre où le Hamas a lancé son opération surprise baptisée Tempête d'Al-Aqsa en réponse aux atrocités commises par ce régime depuis des décennies.
Une guerre sanglante a été ensuite déclenchée par le régime sioniste au cours de laquelle il a tué plus de 17 400 personnes, dont la majorité sont des femmes et des enfants.