Quatre palestiniens dont deux adolescents ont été tué en Cisjordanie par les forces israéliennes alors que la bande de Gaza est toujours soumise aux frappes du régime occupant.
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré dans un communiqué que des soldats israéliens avaient tiré dans la poitrine d'Omar Abu Bakr, 16 ans, après avoir pris d'assaut le village de Yabad, près de Jénine, mercredi 6 décembre. Abdul Nasser Mustafa Riyahi, 24 ans, a quant à lui succombé à ses blessures après avoir été tué dans le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse lors d'un raid des forces israéliennes sur le camp situé à l'est de la ville.
L'agence de presse officielle palestinienne WAFA a également rapporté que des affrontements ont eu lieu après l’interruption des forces israéliennes sur le camp et après qu’elles ont encerclé une maison.
« Des affrontements ont éclaté et les soldats ont ouvert le feu à balles réelles sur les Palestiniens, en en blessant quatre. L’un d’eux est décédé plus tard des suites de ses blessures », a indiqué Wafa.
Plus tôt dans la journée, le ministère de la Santé avait déclaré que les forces israéliennes avaient tué deux Palestiniens lors d'affrontements dans le village de Tamun et dans le village voisin d'al-Fara'a, dans le nord de la Cisjordanie.
Les victimes ont été identifiées comme étant Abdul Rahman Imad Khaled Bani Odeh, 16 ans, et Moath Ibrahim Zahran, 23 ans.
Les forces israéliennes ont également attaqué le camp de réfugiés de Dheisheh, situé juste au sud de Bethléem, blessant trois Palestiniens dont un grièvement, a indiqué le ministère dans un communiqué distinct.
Israël a intensifié ses attaques contre les Palestiniens dans toute la Cisjordanie depuis le 7 octobre, date à laquelle il a lancé une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza assiégée.
Au moins 262 Palestiniens ont été tués et des milliers d'autres blessés par les troupes israéliennes en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza, selon les chiffres du ministère palestinien de la Santé.
L’Iran exhorte l'Égypte à ouvrir sans condition le terminal de Rafah pour permettre aux Gazaouïs d'accéder aux besoins de première nécessité
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a exhorté l'Égypte à ouvrir « sans condition » le terminal de Rafah pour permettre au peuple palestinien de la bande de Gaza d'avoir un accès immédiat aux médicaments, à la nourriture et au carburant.
« Il est très probable que les plus hautes autorités égyptiennes ouvriront sans condition le poste frontière de Rafah pour envoyer des médicaments, de la nourriture et du carburant à l'ensemble de la [bande de Gaza] », a-t-il déclaré dans un message sur X, hier mercredi.
« Aujourd'hui, les yeux des femmes et des enfants de Gaza, qui sont sans eau, sans médicaments et sans nourriture, sont tournés vers la frontière de Rafah et [ils attendent] la décision définitive de l'Égypte », a-t-il écrit.
La frontière de Rafah, située au sud de la bande de Gaza, est l'un des deux principaux points de passage pour les habitants de Gaza et le seul qui n'est pas directement contrôlé par le régime israélien.
Toutes les marchandises et l'aide humanitaire traversent la frontière de Rafah. Mais en raison du blocus imposé à Gaza, la frontière n’a été ouverte aux Palestiniens que par intermittence.
Les Palestiniens ont accusé l'Égypte de renforcer le blocus israélien de Gaza en refusant de rouvrir le terminal.
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Le régime occupant a lancé des attaques aériennes et terrestres incessantes sur Gaza, notamment sur les hôpitaux, les résidences et les lieux de culte, depuis que les groupes de résistance palestiniens ont lancé une attaque surprise, baptisée "Tempête d’Al-Aqsa", le 7 octobre.
Depuis lors, le régime israélien a également imposé un siège complet à Gaza, empêchant l'accès de la bande à la nourriture, à l'eau et aux médicaments.
Au moins 16 248 Palestiniens, dont 7 112 enfants et 4 885 femmes, ont été tués et plus de 43 616 autres blessés et environ 1,9 million d’autres ont été déplacés lors d'attaques aériennes et terrestres incessantes sur le territoire depuis le 7 octobre.
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Le ministère palestinien de la Santé basé à Gaza a déclaré mercredi qu'un total de 800 000 Palestiniens dans la partie nord de la bande assiégée sont actuellement sans couverture sanitaire.
Le ministère a mis en garde contre « les actes de génocide commis par Israël dans le nord de la bande de Gaza ».
Dans une déclaration sur X, le porte-parole du ministère palestinien de la Santé, Ashraf Al-Qudra, a déclaré que l'occupation israélienne vise délibérément à saper les infrastructures de soins de santé dans le nord de Gaza.
