Alors qu'Israël prétend mener une approche plus « chirurgicale » dans le sud de Gaza, comme le conseillent les États-Unis, afin d'éviter des pertes civiles massives, un porte-parole de l'Unicef a révélé dimanche que le bombardement actuel du sud de Gaza est le pire bombardement depuis le début de la guerre.
« Les mots me manquent pour décrire les horreurs qui frappent les enfants ici », a déploré dimanche dans une vidéo James Elder, un porte-parole de l'Unicef présent à l'hôpital Nasser.
« C'est le pire bombardement de toute la guerre qui frappe maintenant le sud de Gaza. Je vois arriver en masse des enfants parmi les victimes », avait-il écrit plus tôt sur X.
Il a averti qu'il s'agissait du « dernier avertissement pour sauver les enfants et notre conscience collective ».
— James Elder (@1james_elder) December 3, 2023
Au terme de la trêve humanitaire, l’occupation israélienne a repris le génocide dans la bande de Gaza. Elder a qualifié l'agression contre Gaza de « guerre contre les enfants ».
il a tenu ses propos de l'intérieur de l'hôpital Nasser à Gaza, critiquant l'impuissance de la communauté internationale, « l'inaction de ceux qui ont de l'influence et qui permet le meurtre d'enfants ».
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Il a en outre fait allusion à la situation lamentable dans laquelle se trouvent les établissements de santé et le personnel à Gaza. Le traitement des enfants souffrant de blessures, de brûlures ou de fractures devient de plus en plus difficile.
“The humanitarian situation in Gaza is so perilous that anything other than sustained peace and at scale emergency aid will mean catastrophe for the children of Gaza.”
— UNICEF (@UNICEF) December 1, 2023
UNICEF Spokesperson, @1james_elder, as fighting resumes in Gaza.
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Le porte-parole de l'Unicef a fait valoir que la situation humanitaire, notamment en matière de santé, de nutrition, d'eau et d'assainissement à Gaza, est extrêmement désastreuse. Il a évoqué l'avènement d’« un désastre d'une ampleur sans précédent pour les enfants de Gaza ».
Catherine Russell, directrice exécutive du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), a déclaré que Gaza était une fois de plus « l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant ».
Dans un communiqué, Mme Russell a révélé que la situation « ne doit pas nécessairement être ainsi » puisque la trêve a permis aux enfants d'avoir une « lueur d'espoir » au milieu de « l'horrible cauchemar », ajoutant que la trêve a permis l'entrée de fournitures vitales dans la bande de Gaza.
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« Nous appelons toutes les parties à garantir que les enfants seront protégés et assistés, conformément à leurs obligations en vertu du droit international humanitaire », a-t-elle conclu.
