Le chef d’état-major des forces armées iraniennes a déclaré que la République islamique d’Iran et l’Irak avaient une position « très proche » sur la question palestinienne, en particulier sur la guerre israélienne dans la bande de Gaza.
Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Bagheri, a fait cette annonce dimanche 3 décembre lors d’une réunion à Bagdad avec le ministre irakien de la Défense, Thabet Mohammed al-Abbasi.
Bagheri a qualifié de « très importantes » les positions communes des gouvernements, des nations et des autorités religieuses des deux pays sur les évolutions régionales et internationales.
Il a souligné la place importante que l’Irak occupe dans la politique étrangère et défensive de l’Iran, affirmant que Téhéran et Bagdad devaient renforcer leur coopération en matière de sécurité et de défense compte tenu de la situation actuelle des deux pays et de la région.
Soulignant les grands acquis des forces armées iraniennes dans les domaines tactiques, stratégiques et techniques, le général Bagheri a exprimé la volonté de l’Iran de partager ses connaissances, ses expériences et ses capacités avec l’Irak.
Le général Bagheri a déclaré que les forces armées iraniennes sont prêtes à organiser des exercices de sauvetage et de secours navals bilatéraux ou multilatéraux dans le golfe Persique.
Le ministre irakien de la Défense a indiqué, pour sa part, que la nation irakienne, avec toutes ses opinions politiques différentes, ressent le devoir de se tenir aux côtés du peuple palestinien contre le régime israélien.
Lors d’une réunion dimanche avec le ministre irakien de l’Intérieur Abdul Amir al-Shammari, Bagheri a salué les mesures prises par le gouvernement irakien pour contrôler les zones frontalières communes entre les deux États voisins.
« Il existe encore des inquiétudes quant à la présence de certains éléments terroristes à la frontière, et le gouvernement irakien devrait appliquer ses mesures jusqu’au désarmement complet de ces groupes », a déclaré le général Bagheri.
Il a noté que les activités conjointes des gardes-frontières des deux pays pourraient contribuer à établir une sécurité totale le long de la frontière.
Le ministre irakien de l’Intérieur a, pour sa part, salué la coopération conjointe des forces armées iraniennes avec l’Irak pour renforcer la sécurité des frontières.
Shammari a déclaré que l’Irak attache de l’importance à obtenir le contrôle total de toutes les frontières avec l’Iran.
À la fin de la réunion, Bagheri a visité une exposition d’équipements de défense irakiens.
Le 19 mars dernier, l’Iran et l’Irak ont signé à Bagdad un accord de sécurité prévoyant une coordination pour le contrôle de leur frontière commune.
Aux termes de cet accord, le gouvernement irakien s’était engagé à désarmer les groupes terroristes et séparatistes basés dans la région du Kurdistan irakien avant le 19 septembre, à évacuer leurs casernes et à les transférer vers les camps établis par le gouvernement de Bagdad.
Le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, a déclaré le 23 septembre que son pays avait mis en œuvre toutes les clauses de l’accord de sécurité.
