Le ministère palestinien de la Santé basé à Gaza a annoncé que les frappes israéliennes qui ont repris vendredi 1er décembre à 7 heure du matin, heure locale (05h00 GMT) après l’expiration de la trêve, ont fait au moins 178 martyrs et 589 blessés.
Selon Al-Jazeera, l'armée israélienne a déclaré dans un communiqué, que ses forces terrestres, aériennes et navales avaient frappé des cibles au nord et au sud de la bande de Gaza, notamment dans les villes méridionales de Khan Younès et Rafah.
Le journaliste d'Al-Jazeera a rapporté que des sirènes d’alerte avaient retenti dans la colonie israélienne Sdérot, près de la bande de Gaza.
Citant Reuters, il a rapporté que l'armée israélienne avait intercepté une roquette lancée depuis la bande de Gaza.
Le journaliste d'Al-Jazeera a ajouté : « Après cet incident, des avions de combat israéliens ont commencé à survoler Gaza et les véhicules blindés de l'armée d’occupation ont tiré sur le nord-ouest de la bande de Gaza. »
En annonçant la fin du cessez-le-feu à Gaza, Al-Jazeera a souligné : « Les sirènes d’alerte à la roquette ont retenti pour la deuxième fois au cours de la dernière heure dans les colonies autour de la bande de Gaza. »
L'armée d'occupation a reconnu que 9 de ses soldats avaient été tués à Gaza et dans les colonies avoisinantes la bande de Gaza depuis ce vendredi matin.
Des attaques au mortier lancées depuis Gaza contre la colonie sioniste de Nirim dans la bande de Gaza ont entraîné la destruction d'un véhicule militaire israélien et blessé cinq soldats sionistes.
Par ailleurs, les Brigades al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont annoncé avoir lancé une attaque à la roquette en direction de la base militaire de Raim, dans le sud des territoires occupés.
Les Brigades al-Qods, branche militaire du Jihad islamique, ont déclaré pour leur part avoir abattu un drone israélien de type Skylark, dans le centre de la bande de Gaza.
Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, déclarée « zone de guerre »
Vendredi, l'armée israélienne a distribué des tracts sur la ville méridionale de Khan Younès, déclarant la ville « zone de guerre » et demandant à ses habitants de l’évacuer immédiatement.
Dans les tracts du régime sioniste adressés aux habitants de cette région, il est indiqué : « Aux habitants d'al-Qarara, Khuza’a, Absan et Bani Suhaila ; vous devez immédiatement évacuer ces zones et vous réfugier dans la région de Rafah. La ville de Khan Younès est une zone de guerre. »
Le porte-parole de l'UNICEF, James Elder, s'exprimant depuis un hôpital non divulgué de Gaza dans une vidéo publiée sur X, a rapporté qu'une bombe avait atterri « littéralement à 50 mètres ». Il a souligné la forte réduction de la capacité hospitalière, exprimant son inquiétude face au nombre croissant d'enfants souffrant de blessures liées à la guerre, telles que des brûlures, des éclats d'obus et des fractures. Elder a qualifié la situation de « guerre contre les enfants ».
La trêve, qui avait été prolongée à deux reprises, a débuté le 24 novembre et s'est terminée ce vendredi 1er décembre à 7 heures du matin, heure locale (05h00 GMT). Le cessez-le-feu avait interrompu les frappes brutales israéliennes sur Gaza qui avaient débuté le 7 octobre.
Israël a lancé cette guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre dernier après que le Hamas a mené l'opération Tempête d’Al-Aqsa contre l'entité occupante en représailles aux massacres et à la campagne de dévastation du régime israélien contre les Palestiniens.
Le régime de Tel-Aviv a également bloqué l’approvisionnement en eau, en nourriture et en électricité de Gaza, plongeant la bande côtière dans une véritable crise humanitaire.
