L'agence de presse américaine Bloomberg, citant un responsable du ministère israélien des Finances, a déclaré que le régime israélien sera confronté à un déficit budgétaire croissant au cours des deux prochaines années, un déficit pouvant atteindre 9 % de son PIB.
Selon le rapport de Bloomberg, le déficit budgétaire du régime de Tel-Aviv a atteint 2,6 % du PIB en octobre dernier, et selon le responsable du ministère des Finances, le déficit budgétaire total de ce régime devrait augmenter jusqu'à environ 9 % au cours des deux prochaines années.
L’agence de presse américaine a souligné que la guerre de Gaza coûte à l’économie israélienne environ 260 millions de dollars par jour, sans manquer d’ajouter que « c’est plus que ce à quoi Israël s’attendait lorsque la guerre a commencé le 7 octobre ».
Le Bureau central des statistiques israélien avait précédemment annoncé que le taux de chômage avait augmenté en octobre pour atteindre environ 10 % après la guerre de Gaza.
Alors que le taux de chômage global était stable à 3,4% le mois dernier, il a augmenté à 9,6 % en octobre après avoir pris en compte ce qui devrait être des pertes d'emplois temporaires. En octobre, le nombre de chômeurs dans les territoires occupés a été enregistré à 428 400, tandis qu'en septembre, ce nombre était de 163 600, selon le Bureau central des statistiques israélien.
L'agence de notation SNDP a également annoncé dans un rapport qu'au milieu de l'augmentation des risques géopolitiques et sécuritaires dus au conflit avec le Hamas, l'économie du régime sioniste connaîtra une contraction de 5% au quatrième trimestre de cette année.
Selon ce rapport, la réduction des activités économiques, la diminution de la demande des consommateurs et un climat d'investissement très instable sont parmi les raisons de cette récession économique extrême pour Israël.
Ce rapport a été publié à la veille de l’établissement d'un cessez-le-feu temporaire à Gaza. Dans des communiqués séparés, le Hamas et le cabinet israélien ont annoncé un accord pour un cessez-le-feu de quatre jours. Selon les dispositions de cet accord, 150 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes seront libérés en échange de la libération de 50 captifs israéliens. La cessation des hostilités et l'envoi d'aide humanitaire sont d'autres dispositions de cet accord de trêve.
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