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Guerre à Gaza : Israël envisage de réduire ses forces de réserve en raison des coûts économiques élevés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Israël perd 600 millions de dollars par semaine pendant la guerre contre Gaza.

Israël envisage de réduire le nombre de forces de réserve appelées dans l'armée en raison des coûts économiques élevés, ont rapporté vendredi les médias israéliens.

Les forces d’occupation israéliennes pourraient se séparer de milliers de réservistes israéliens alors que l’économie souffre de la guerre contre Gaza.

Les services militaires réfléchissent à la possibilité de réduire le nombre de soldats réservistes et d'en démobiliser certains.

Les médias israéliens ont expliqué que cela fait suite aux « dommages causés à l'économie en raison de leur absence de chez eux et de leur lieu de travail ».

Les colons israéliens quittent leurs maisons en raison de leur peur de la Résistance sur les deux fronts, avec une vague massive de déplacements qui a déstabilisé une économie déjà instable.

Un débat politique difficile en « Israël » a été déclenché par le coût financier croissant de la guerre contre Gaza, qui posera des défis au Premier ministre Benjamin Netanyahu et à son ministre des Finances, Bezalel Smotrich .

L’occupation israélienne a dépensé trop d’argent, pour les armes et le paiement des centaines de milliers de réservistes qu’elle a appelés. En outre, la baisse des dépenses des ménages et du tourisme contribue à une baisse des recettes fiscales.

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Selon Al-Jazeera, le coût direct des salaires des soldats de réserve s’élève à environ 5 milliards de shekels (1,3 milliard de dollars) par mois, en plus du coût des journées de travail perdues pour ces soldats, qui est estimé à environ 1,6 milliard de shekels (427 millions de dollars).

En raison de l'agression prolongée contre Gaza, l'économie « d'Israël » devrait se contracter d'environ 1% cette année, et le ratio dette/PIB de l’entité sioniste devrait dépasser 65% , a déclaré jeudi le gouverneur de la banque centrale, Amir Yaron.

Lors d'une discussion en direct sur la politique monétaire, Yaron a déclaré : « En supposant que la guerre soit principalement concentrée à la frontière sud et dure jusqu'à la fin de cette année, la croissance du PIB devrait diminuer d'environ 1% en 2023. »

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Le ministère israélien des Finances a annoncé mercredi que le déficit budgétaire de l'occupation pour octobre était de 22,9 milliards de shekels (6 milliards de dollars), citant une augmentation des coûts associés au financement de la guerre « israélienne » contre la bande de Gaza.

La guerre contre Gaza a provoqué une onde de choc dans l'économie israélienne de 488 milliards de dollars, perturbant des milliers d'entreprises, épuisant les finances publiques et plongeant des secteurs entiers dans la crise, selon le Financial Times. Elle a entraîné un appel massif de réservistes de plus de 350 000 soldats, le plus important depuis la guerre d’octobre de 1973, ce qui constitue environ 8% de main-d’œuvre du régime occupant.

Aux dires de Dan Ben-David, fondateur de l'Institut Shoresh pour la recherche socio-économique et professeur à l'Université de Tel Aviv ce qui aggrave encore le choc c’est que bon nombre des réservistes appelés à servir dans l’armée sont des entrepreneurs technologiques, des enseignants et des avocats.

Selon le New York Times, la perspective d’une guerre longue et susceptible de s’étendre pourrait ajouter des ravages économiques à un bilan humain dévastateur en Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV