Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil Pinto, a annoncé dimanche le soutien de son pays à l'imposition d'un embargo pétrolier à l’entité sioniste afin de mettre un terme à ses crimes contre les Palestiniens à Gaza.
Dans un communiqué rapporté par le site web pakistanais, WE News, Yvan Gil a qualifié la situation à Gaza de « catastrophique », ce qui est en violation des accords internationaux sur le droit humanitaire.
Caracas appelle à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et à l'acheminement de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Yvan Gil a précisé que la Venezuela n’exporte pas actuellement de pétrole vers « Israël » et n’entretient pas de relations diplomatiques avec l’entité sioniste. Cependant, le pays était prêt à soutenir toute mesure adoptée au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour remédier à la situation à Gaza.
Mercredi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a exhorté les pays musulmans à prendre des « mesures pratiques » contre le régime israélien face à ses « crimes de guerre et au génocide » à Gaza, notamment en imposant un embargo pétrolier et en expulsant les ambassadeurs israéliens.
« Le ministre des Affaires étrangères appelle à un embargo immédiat et complet sur Israël par les pays musulmans, y compris des sanctions pétrolières, en plus de l'expulsion des ambassadeurs israéliens si des relations avec le régime factice d’Israël ont été établies », a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Samedi 7 octobre, les groupes de résistance palestiniens ont lancé depuis Gaza (sud de la Palestine) une opération surprise baptisée « Tempête d'Al-Aqsa » en réponse aux crimes commis par le régime d'Israël contre les Palestiniens pendant des décennies.
Le régime sioniste a fermé tous les points de passage de la bande de Gaza et bombarde cette zone pour compenser son échec et stopper les opérations de la Résistance.
Le soutien sécuritaire et militaire de l’Occident, en particulier des États-Unis d’Amérique, à Israël sous prétexte d'un droit à la « légitime défense » est pratiquement un feu vert accordé à ce régime pour qu’il continue le massacre des enfants et des femmes palestiniens.