Un groupe de démocrates progressistes, dirigé par Ilhan Omar, a présenté jeudi une proposition appelée « résolution de désapprobation » visant à révoquer la licence d’exportation d’un type spécifique de kit de bombes guidées dont la vente à Israël a été approuvée des mois avant que le régime ne commence sa guerre contre la bande de Gaza.
Dans un communiqué, le bureau d'Omar a fait savoir que « ces armes ont déjà été utilisées lors du siège de Gaza ».
L’administration du président Joe Biden et Israël se sont mis d’accord sur la livraison des armes plus tôt cette année. La Maison Blanche a informé le Congrès le 31 octobre qu'elle commencerait à transférer l'équipement, qui peut transformer une bombe non guidée en munition guidée par GPS, a rapporté le Wall Street Journal.
Omar, l’une des voix les plus fortes au Congrès contre le soutien militaire américain à l'entité d'occupation israélienne, a déclaré dans un communiqué que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son cabinet d’extrême droite « continuent de commettre des crimes de guerre dans la bande de Gaza assiégée ».
« Qu’il s’agisse de demandes visant à minimiser les pertes civiles, à éviter une invasion terrestre, à éviter la réoccupation de Gaza et à instaurer une pause humanitaire significative, Netanyahu continue de faire un pied de nez à la politique et aux demandes américaines. Washington a déjà fourni à Israël 3,8 milliards de dollars d’aide militaire par an et dispose d’un énorme levier sur ses actions. Il est de la responsabilité du Congrès d’exercer un contrôle sur les ventes d’armes. C’est pourquoi nous ne devons pas permettre que les ventes d’armes mènent à la violation directe de droit américain et international, de droits de l’homme et de notre propre position morale dans le monde », a-t-elle martelé.
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— Press TV Français (@PressTVFrench) November 18, 2023
Le journal américain Bloomberg a cependant rapporté mercredi que le Pentagone avait « discrètement » augmenté son aide militaire au régime israélien, depuis qu’il a mené la guerre contre la bande de Gaza le 7 octobre.
Jusqu’à présent, le bilan des victimes s’élève à plus de 12 000 morts, dont au moins 5 000 enfants.
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