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Tempête d’Al-Aqsa, un coup dur pour l’économie d’Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Banque d'Israël a annoncé que la guerre dans la bande Gaza a porté un coup dur à l'économie du régime.

Le gouverneur de la Banque d'Israël, Amir Yaron, a qualifié, hier à Washington, la guerre avec le Hamas d'un « choc majeur » pour l'économie qui s'avère plus coûteux que prévu initialement.

Lors d'un congrès du Fonds monétaire international (FMI), Yaron a précisé : « Il ne fait aucun doute que la guerre aura des implications budgétaires et générera des pressions budgétaires ». 

Après avoir évoqué la réduction de la production intérieure en 2023 et 2024, il a estimé que le ratio dette/production intérieure atteindrait un peu plus de 65 % d'ici à la fin de l'année 2024.

« Ces prévisions sont basées sur l'hypothèse que la guerre dans la bande de Gaza reste concentrée près de la frontière Sud et qu'elle se poursuivra jusqu'à la fin de cette année », a-t-il ajouté.

Les conséquences de la guerre sont visibles partout en Israël, y compris sur son économie. Cet impact, la presse israélienne l'avait signalé, de même que les médias internationaux. Depuis le 7 octobre, des centaines de milliers d'Israéliens ont été mis en congé sans solde.

De même, le Centre de recherche sur la sécurité intérieure du régime israélien a annoncé que la poursuite de la guerre aurait des conséquences vastes et à long terme sur l'économie.

Selon les premières estimations du ministère israélien des Finances, le coût de la guerre contre le Hamas atteindra au minimum 50 milliards de dollars.

La guerre à Gaza sera extrêmement coûteuse pour Israël selon les experts du ministère des Finances. "Dans le meilleur des cas, les dépenses devraient atteindre l'équivalent de 50 milliards de dollars, soit 10 % du PIB", indique un haut responsable du ministère. Mais il ne s'agit là que d'une "projection optimiste, avec beaucoup de si". Ces calculs sont basés sur une guerre d'une durée de huit mois à un an, avec des combats uniquement à Gaza et pas ailleurs.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV