Enfin, le « plus sombre cauchemar » d’Israël est devenu réalité : se trouver pris en tenaille dans une guerre multi-front avec l’axe de la Résistance.
En représailles aux crimes commis par Israël dans la bande de Gaza, les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire du Hamas, le Hezbollah libanais et le mouvement yéménite Ansarallah ont simultanément mené jeudi soir des attaques de roquettes et de missiles sur diverses zones en Palestine occupée, dont Tel-Aviv.
Suite à l’attaque coordonnée de l’axe de la Résistance, des sirènes d’alarme ont retenti dans le centre de Tel-Aviv, à Galilée et dans dizaines de colonies dont Kiryat Shmona et Beit Halil, selon le rapport des médias israéliens.
Pendant ce temps, les médias palestiniens ont annoncé que la Résistance avait lancé une lourde attaque à la roquette sur la ville d’Ashdod. Selon des sources israéliennes, au moins trois roquettes ont touché leurs cibles.
Et en ce qui concerne l’invasion terrestre, les chars et les troupes israéliennes ont rencontré une résistance inégalable de la part des combattants du Hamas qui au moyen des mortiers et des attaques éclairs depuis des tunnels tentent de repousser l’invasion terrestre de la ville de Gaza par l’armée israélienne après presque quatre semaines de bombardements.
« Les combattants du Hamas et du Jihad islamique sortaient des tunnels pour tirer sur les chars, puis disparaissaient dans le réseau », ont déclaré des habitants dans les vidéos publiées jeudi par les deux groupes de résistance au sujet des opérations de type guérilla contre les troupes israéliennes.
« Ils n’ont cessé de bombarder la ville de Gaza de la nuit, la maison n’a jamais cessé de trembler », a cité Reuters citant un homme sous couvert de l’anonymat. « Mais le matin, nous découvrons que les forces israéliennes sont toujours à l’extérieur de la ville, dans la périphérie, ce qui signifie que la résistance est plus forte que prévu ».
Les commandants militaires ont déclaré que les troupes israéliennes étaient « aux portes de la ville de Gaza ». Herzi Halevi, chef d’état-major de l’armée israélienne, a déclaré que les troupes israéliennes combattaient dans une zone urbaine dense et complexe, ce qui nécessitait un combat professionnel.
« Il s’agit certainement d’un terrain plus semé que par le passé de champs de mines et de pièges. Le Hamas s’est entraîné et bien préparé », a déclaré le général de brigade Iddo Mizrahi, chef du génie militaire israélien.
L’armée israélienne a déclaré que des combattants palestiniens avaient tué l’un des commandants d’un bataillon de brigade blindée à Gaza. Le lieutenant-colonel Salman Habaka est ainsi devenu le 18e soldat tué à Gaza au cours de deux jours de violents combats.
Il s’agit du soldat israélien le plus haut gradé tué depuis l’escalade de l’invasion terrestre mardi.
Sur fond d’un conflit intense, les rapports disent que le massacre israélien en cours a fait jusqu’à présent 9 061 morts Palestiniens dont 3 760 enfants et 2 326 femmes et plus de 32 000 blessés, selon les chiffres fournis par le ministère palestinien de la Santé dans son rapport quotidien sur la situation dans les territoires occupés.
Le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza a également mis en garde contre une catastrophe sanitaire imminente en raison de l’arrêt du générateur électrique de l’hôpital indonésien de Gaza.
Il a appelé toutes les parties à fournir un itinéraire sécurisé pour l’arrivée immédiate de l’aide médicale à Gaza.