Le président cubain a vivement condamné des bombardements israéliens contre des personnes innocentes à Gaza.
Le président cubain Miguel Diaz-Canel a rappelé samedi les paroles du leader historique de la révolution cubaine, Fidel Castro Ruz, il y a 63 ans, dans son discours historique devant l'Assemblée générale des Nations unies.
Selon ce qu'a rapporté la chaîne d’information libanaise, al-Mayadeen dimanche, Canel a rappelé ce que Castro, avait dit il y a 63 ans, dans son discours historique devant l'Assemblée générale des Nations unies et son affirmation selon laquelle « les guerres sont apparues depuis le début de l’humanité, fondamentalement, pour une seule raison. C'est le désir de certains de dépouiller les autres de leurs richesses. Que la philosophie du pillage disparaisse et que la philosophie de la guerre disparaisse ».
Diaz-Canel a souligné que « cette idée large et profonde résume la raison des souffrances du peuple palestinien aujourd'hui, assiégé par un nouveau système d'apartheid, de ségrégation raciale sur un petit morceau de terre ».
Le président cubain a exprimé sa conviction que « la philosophie consistant à priver les autres de leurs droits est aujourd'hui à l'origine d'une catastrophe humanitaire aux dimensions terrifiantes ».
#Cuban President Miguel Diaz-Canel told #AlMayadeen that over 3,000 children and 1,700 women have been killed in Gaza due to the ongoing Israeli aggression on the #Gaza Strip.
— Al Mayadeen English (@MayadeenEnglish) October 28, 2023
Diaz-Canel pointed out that the United States used its veto power in the #UN Security Council against… pic.twitter.com/MlbpKBUnd6
Il a évoqué le nombre de martyrs palestiniens, précisant que plus de 3 000 enfants et 1 700 femmes avaient été tués ces dernières semaines.
Il a ajouté que des milliers de personnes sont toujours coincées sous les décombres, que plus de 40 % des maisons de Gaza ont été réduites en ruines et que les hôpitaux de ce territoire ont été transformés en morgues de fortune.
Diaz-Canel a déclaré : « Nous rejetons le meurtre de personnes innocentes en raison de l'escalade actuelle et des violences féroces et aveugles, l’agression, sans distinction de race, d'origine, de sexe ou de croyance. »
« Nous n'accepterons aucune indignation sélective qui cherche à ignorer le danger du génocide perpétré contre les Palestiniens, à présenter la partie israélienne comme la victime et à ignorer 75 ans d'agression, d'occupation, de violations et d'exclusion », a-t-il mertelé.
Le dirigeant cubain a indiqué que « rien ne peut justifier ce que fait l'armée israélienne à Gaza, et rien ne peut justifier les graves violations du droit international humanitaire ». Alors que Diaz-Canel a dit qu'« Israël viole toutes les résolutions des Nations unies et tous les engagements qui lui sont imposés en tant que puissance occupante et comme stipulés dans la Quatrième Convention de Genève » et, il a rappelé que « le Conseil de sécurité n'a pas été en mesure d'appeler Israël à mettre fin au conflit en cours ».
« Ceux qui s'opposent aujourd'hui à l'arrêt des violences à Gaza et refusent de considérer cela comme une question de la plus haute priorité en subiront les graves conséquences », a-t-il ajouté.
Selon le président cubain, « la solution globale, juste et permanente au conflit nécessite sans aucun doute l'exercice réel des droits inaliénables du peuple palestinien et la création de son État indépendant et souverain dans les frontières d'avant 1967, avec sa capitale à l'Est de Qods ».
Il a également confirmé qu'un groupe de pays, dont Cuba, avait proposé à l'Assemblée générale des Nations unies, un projet de résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat, la création d'un mécanisme urgent pour protéger les civils palestiniens, rejetant le déplacement des civils ainsi que la fourniture d'une aide humanitaire d'urgence.
« Chaque instant de procrastination et de passivité coûtera la perte de vies innocentes supplémentaires, et des mesures doivent être prises immédiatement », a-t-il prévenu.
Il convient de noter que depuis le début de la sauvage agression israélienne contre la bande de Gaza, Cuba a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation.
Le ministère cubain des Affaires étrangères a souligné que le Conseil de sécurité des Nations unies doit remplir ses obligations et mettre fin à l'impunité d'« Israël », l'occupant, à travers la complicité historique des États-Unis qui entravent à plusieurs reprises le travail du Conseil de sécurité, compromettant la paix, la sécurité et la stabilité dans la région de l’Asie de l’Ouest.