Le chef du bureau politique du Hamas a mis en garde contre la poursuite des atrocités du régime israélien contre la bande de Gaza qui pourrait aboutir à une guerre régionale.
Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, a fait ces remarques dans un discours télévisé jeudi, au 12ème jour d’une guerre totale que mène l'entité israélienne contre la bande de Gaza et qui a jusqu’à présent coûté la vie à au moins 3 859 Palestiniens.
Un médecin palestinien reçoit le corps de son propre petit-fils qui a tragiquement perdu la vie lors d’une frappe aérienne israélienne à Gaza.#Gaza #Israel #Hamas pic.twitter.com/srmXezTLFo
— Français Press TV (@PressTVFrench) October 19, 2023
« La poursuite des atrocités de l’ennemi contre la population de Gaza bouleversera toutes les équations en Palestine et dans la région », a-t-il déclaré.
« Ce qui se passe à Gaza conduira à une guerre régionale que l’ennemi et ses partisans seront incapables de contrôler », a ajouté Haniyeh.
Abordant l’ampleur de l’agression israélienne – qui a vu l’ennemi sioniste raser des districts entiers et déployer des munitions interdites au phosphore blanc contre Gaza – Haniyeh a déclaré que les crimes « prouvaient une fois de plus la nature nazie » du régime d’occupation.
Le responsable du Hamas a souligné la mort brutale d’au moins 12 personnes perpétrée par le régime israélien lors d’attaques contre un camp de réfugiés palestiniens dans la ville de Tulkarem, dans la partie nord de la Cisjordanie occupée.
Le but recherché par l’agression du régime est de déraciner les populations de Gaza et de la Cisjordanie, et de les réinstaller respectivement en Égypte et en Jordanie.
« La nation palestinienne est attachée à sa terre et n’acceptera jamais ni la réinstallation ni une autre alternative », a-t-il souligné.
Haniyeh a exprimé sa gratitude envers les pays musulmans et arabes, en particulier l’Égypte, pour leur opposition au projet de réinstallation.
Il a décrit la cessation de l’occupation israélienne en tant que seul moyen de résoudre la crise actuelle, déclarant : « Nous avons annoncé à tous que ces atrocités devraient être condamnées et que les meurtriers et les criminels devraient être jugés et punis devant les tribunaux internationaux. »
Le chef du bureau politique du Hamas, s’est référé aux récentes visites de responsables américains et européens dans les territoires occupés, affirmant que ces visites visaient à renforcer la position de « la lâche armée sioniste et la société désintégrée d’Israël » suite à l’opération Tempête d'Al-Aqsa.
Le régime israélien a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre après que le groupe de résistance palestinien Hamas a mené son attaque-surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité sioniste, en réponse à sa campagne d’agression, à ses violations et à l’effusion de sang dans les territoires palestiniens.
Au cours de cette opération, environ 1 200 sionistes ont été tués et au moins 200 autres ont été capturés.
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