Le mouvement de résistance islamique palestinien, Hamas, a souligné dans un communiqué émis ce mercredi 18 octobre que « les occupants sont directement responsables du crime commis dans l'hôpital Al-Ahli de Gaza et que leurs mensonges évidents ne tromperont plus personne ».
« L'ennemi occupant a pris pour cible l'hôpital Al-Ahli, bombardé 22 ambulances et tué en martyr plus de 25 médecins et leurs proches », indique le communiqué du Hamas cité par la chaîne Al Jazeera.
« Le régime occupant a menacé de bombarder l’hôpital Al-Ahli et 22 autres hôpitaux abritant du personnel médical et des patients », précise-t-il.
Le Jihad islamique a également publié un communiqué pour rejeter les accusations formulées à l’encontre de la Résistance par Israël qui ne cherche qu’à se soustraire de ses actions odieuses.
« Nous n’utilisons pas les installations (infrastructures) publiques comme centres militaires », a-t-il affirmé.
Mardi 17 octobre, 700 civils, principalement des femmes et des enfants, ont été tués dans les frappes aériennes israéliennes contre l'hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza, sur fond d'une guerre incessante menée par le régime d'Israël dans la bande de Gaza assiégée.
Le bilan réel pourrait être bien plus élevé puisque, selon le ministère de la Santé de Gaza, « des centaines de victimes sont encore sous les décombres ».
Les autorités du régime d'occupation, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont accusé les groupes de résistance palestiniens d'être responsables de l'attaque contre l'hôpital Al-Ahli de Gaza, accusations rejetées catégoriquement par les factions de résistance palestiniens. Mais le président américain Joe Biden, en visite en Palestine occupée mercredi, a soutenu la version des autorités israéliennes imputant à des combattants palestiniens la frappe qui a tué des centaines de personnes dans cet hôpital de Gaza.
