Le président du Comité national pour les affaires des prisonniers yéménites, Abdel Qadir Al-Murtada, a confirmé 3 octobre dans une interview avec Al-Masirah que l’accord d’échange de prisonniers signé en Suisse est dans un état d’absence de progrès en raison du manque de sérieux de la coalition d’agression saoudienne.
« Nous avons accepté la demande des mercenaires de Maarib de révéler le sort de certains prisonniers et d’inscrire leurs noms sur la liste d’échange, mais ils ont refusé de révéler le sort de nos prisonniers et ne nous ont pas permis de visiter les prisons de Maarib », a-t-il déclaré.
Al-Murtada a également indiqué que Sanaa détenait encore dans ses prisons des prisonniers saoudiens et soudanais et qu’il est prêt à conclure un accord d’échange global incluant les prisonniers de toutes les parties.
Il a souligné que la coalition d’agression ne prenait pas au sérieux la question des prisonniers, indiquant que cette affaire reflétait l’entêtement et la procrastination de plusieurs factions mercenaires et la faiblesse internationale.
Le Yémen vit l’une des plus grandes crises humaines au monde. Neuf années de guerre ont poussé plus de 4 millions de personnes à fuir leur foyer et, aujourd’hui, 22 millions de personnes ont plus que jamais besoin d’aide humanitaire.
Les problèmes de santé et les maladies causés par le manque de nourriture et d’eau potable ainsi que la mauvaise situation économique font partie des problèmes qui ont touché toutes les couches de la nation yéménite, en particulier les enfants.
La guerre a en outre entraîné la mort des dizaines de milliers de Yéménites et a mis le pays tout entier en proie à la pire crise humanitaire au monde.
