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Crise en Syrie: pour Téhéran, les mécanismes politiques sont à privilégier

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le représentant permanent de l’Iran auprès de l'ONU, Amir-Saeed Iravani. (Photo d'archives)

Pour Téhéran, les attaques israéliennes contre la Syrie n'ont pour but que de détourner l’attention de la Communauté internationale des crimes commis par le régime de Tel-Aviv contre les Palestiniens.

Le représentant permanent de l’Iran auprès de l'ONU, Amir-Saeed Iravani, a déclaré que les violences récurrentes du régime israélien contre la Syrie s’effectuent dans le but de détourner l’attention de la communauté internationale des agressions quotidiennes du régime israélien contre les Palestiniens

« Nous condamnons fermement les attaques en cours du régime israélien contre le territoire syrien », a-t-il martelé avant une session du Conseil de sécurité de l'ONU portant sur la Syrie, ce jeudi matin 28 septembre.

« Le régime israélien mène des opérations pour détourner l'attention de la Communauté internationale de ses crimes barbares contre le peuple palestinien », a-t-il dénoncé.

L'aviation israélienne attaque fréquemment les positions de l'armée syrienne et de ses alliés depuis 2011, lorsque ce pays s'est retrouvé en proie à une violence et à un terrorisme généralisés soutenus par l'étranger.

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Le gouvernement syrien a porté plainte à plusieurs reprises auprès de l'ONU, appelant le Conseil de sécurité à prendre des mesures rapides et adéquates contre Israël. Ses revendications restent pourtant lettre morte.

Présence militaire étrangère en Syrie

M. Iravani a également affirmé que « la lutte contre le terrorisme ne devait pas servir de prétexte pour violer la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie » qui depuis 2014 est aux prises avec une campagne militaire dite «anti-Daech » menée par les États-Unis et ses acolytes.

Washington maintient sa présence militaire en Syrie, même si Damas et ses alliés ont en fini avec Daech en 2017.

« Nous estimons que les mécanismes politiques, à eux seuls, peuvent régler la crise syrienne, car les actions militaires ne font que compliquer la situation », a averti M. Iravani.

Pour en savoir plus: Les groupes terroristes alliés et américains continuent de piller les richesses naturelles de la Syrie (Damas)

Il a également dénoncé « l'exploitation illégitime » des ressources syriennes, faisant référence à la contrebande en cours par les États-Unis du pétrole et des céréales du pays qui traverse d'ailleurs une situation économique catastrophique, et non des moindres.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV