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Raïssi et Poutine condamnent l'ingérence étrangère dans les affaires régionales

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Appel téléphonique entre le président iranien et son homologue russe

Le président iranien Ebrahim Raïssi et son homologue russe Vladimir Poutine ont discuté de l’expansion des relations entre Téhéran et Moscou et des derniers développements dans la région, soulignant la nécessité d’empêcher toute ingérence étrangère dans les questions régionales.

Répondant à l’appel téléphonique de Poutine mardi 26 septembre, Raïssi a salué les progrès des relations bilatérales comme étant « favorables » et a appelé à accélérer la mise en œuvre d’accords et de projets communs dans les domaines du transit, des transports, des échanges énergétiques et de l’achèvement du Corridor de transport international Nord-Sud (INSTC).

Le corridor de 162 kilomètres le long de la côte de la mer Caspienne relie l’Inde, l’Iran, la Russie, la République d’Azerbaïdjan et d’autres pays par voie ferroviaire et maritime et peut rivaliser avec le canal de Suez en tant que route commerciale mondiale majeure.

Appréciant le soutien de la Russie à l’adhésion de l’Iran au groupe des économies émergentes des BRICS, Raïssi a déclaré : « Les BRICS sont l’une des organisations efficaces pour façonner un monde multipolaire et fournir des bases appropriées pour l’expansion des relations bilatérales, régionales et internationales entre l’Iran, la Russie et d’autres États membres. »

Le groupe a été formé et initialement composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. Il représente collectivement environ 40 % de la population mondiale et un quart du produit intérieur brut (PIB) mondial.

Les experts considèrent les BRICS comme un contrepoids viable au G7, un forum politique dirigé par les États-Unis et qui comprend le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni.

Lors de l’appel téléphonique, Poutine a, pour sa part, déclaré à son homologue iranien que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays avait atteint un record l’année dernière.

Qualifiant l’Iran de « partenaire stratégique » de la Russie, Poutine a exprimé l’espoir d’une mise en œuvre rapide du chemin de fer Rasht-Astara, qui fait partie de l’INSTC et relie les lignes ferroviaires de l’Iran, de la République d’Azerbaïdjan et de la Russie.

Le dirigeant russe a souligné l’impact significatif que pourrait avoir le projet ferroviaire sur les échanges commerciaux entre les trois pays.

Les deux présidents ont également échangé leurs points de vue sur les développements régionaux, soulignant la nécessité de résoudre le conflit dans la région du Caucase du Sud autour du Haut-Karabakh par le dialogue et en évitant toute ingérence étrangère dans les questions liées à la région.

Le Haut-Karabakh est une région enclavée des montagnes du Caucase, située à l’intérieur des frontières de la République d’Azerbaïdjan.

Le Karabakh a toujours été internationalement reconnu comme faisant partie du territoire de la République d’Azerbaïdjan, bien qu’il soit principalement peuplé d’Arméniens de souche, qui ont résisté à la souveraineté de la République d’Azerbaïdjan sur le territoire depuis 1994 où un mouvement séparatiste a lancé une guerre contre la République d’Azerbaïdjan et s’est emparé de ses territoires.

Le gouvernement arménien a annoncé dimanche soir 24 septembre qu'un total de 1 050 personnes avaient traversé la frontière depuis le Haut-Karabakh, à la suite d'une opération militaire rapide  menée par l’Azerbaïdjan qui -selon certaines sources- pourrait déclencher un exode massif des Arméniens de souche vivant dans la région.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV