Le ministère iranien des Affaires étrangères a salué l'accord conclu entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes soutenus par l'Arménie sur un cessez-le-feu proposé par la Russie dans la région du Haut-Karabakh.
Mardi 19 septembre, l'Azerbaïdjan a lancé une opération militaire au Haut-Karabakh, accusant les forces soutenues par l'Arménie de bombardements « systématiques », d'« activités de reconnaissance », de fortification de positions défensives et de « haut niveau de préparation au combat ».
Les forces séparatistes arméniennes ont rapporté plus tard que la médiation du commandement du contingent russe de maintien de la paix stationné dans la région avait abouti à l'accord des deux parties sur la trêve.
Les deux parties ont également indiqué que des négociations sur la réintégration de la région séparatiste dans le reste de l'Azerbaïdjan, dont la souveraineté sur le territoire est internationalement reconnue, se tiendraient jeudi dans la ville azerbaïdjanaise de Yevlakh.
Mercredi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a exhorté les deux parties à se concentrer sur la résolution de leur différend sur la base du « dialogue et des mécanismes pacifiques ».
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« La guerre n'entraîne que la ruine et la propagation de la haine, elle met aussi en danger la stabilité et la sécurité de la région », a-t-il réaffirmé. « Il n'y a plus de raison de prolonger les hostilités dans la région. Nous espérons que la région ne connaîtra plus de guerre. »
« La République islamique exige le respect total de l'intégrité territoriale et des frontières internationales reconnues des pays de la région et estime que les droits et la sécurité des habitants du Karabakh doivent être assurés », a-t-il réitéré.
M. Kanaani a exprimé la volonté de Téhéran de contribuer aux processus de paix durables et a indiqué que l'intervention de partie tierce dans la région ne ferait que compliquer les problèmes existants et mettrait en péril les accords en vigueur.