L'Azerbaïdjan et les séparatistes du Karabakh soutenus par l'Arménie ont accepté une proposition russe de cessez-le-feu, un jour après que Bakou a lancé une opération militaire là-bas.
Les forces séparatistes arméniennes au Karabakh ont déclaré qu'elles avaient convenu de cesser les hostilités à partir de 13 heures locales (09h00 GMT) mercredi 20 septembre et ont convenu de "déposer les armes, d'abandonner les positions de combat et les postes militaires et de désarmer complètement".
Il a ajouté que tous les armes et équipements lourds étaient remis à l'armée azerbaïdjanaise.
« Compte tenu de l'appel des représentants des résidents arméniens du Karabakh, reçu par l'intermédiaire du contingent russe de maintien de la paix, un accord a été conclu pour suspendre les mesures antiterroristes locales le 20 septembre à 13h00 (09h00 GMT) », a indiqué le ministère.
L'Azerbaïdjan a lancé mardi une opération militaire au Karabakh, près de trois ans après son entrée en guerre avec l'Arménie à propos de cette région montagneuse contestée.
Des explosions ont été entendues mardi 19 septembre dans le bastion séparatiste arménien de Khankandi, que les Arméniens appellent Stepanakert dans la région séparatiste. Les séparatistes ont déclaré que les villes du Karabakh étaient « sous le feu intensif ».
Bakou a déclaré avoir informé le commandement des soldats de maintien de la paix russes et la direction du centre de surveillance turco-russe des activités militaires qu'il menait au Karabakh. Son ministère des Affaires étrangères a déclaré que le « régime » séparatiste du Karabakh devait être dissous.
Plus de 30 personnes ont été tuées et plus de 200 blessées en moins de 24 heures d'opération menée par l'Azerbaïdjan.
Le Haut-Karabakh est internationalement reconnu comme faisant partie de l’Azerbaïdjan mais a été peuplé d’Arméniens de souche.
En 2020, l’Azerbaïdjan a réalisé d’importants gains territoriaux au cours d’une guerre de six semaines qui a fait des milliers de morts des deux côtés, avant que Moscou ne négocie un accord de cessez-le-feu prévoyant le déploiement de 1 960 soldats de maintien de la paix russes dans la région pour une période de cinq ans.
Depuis la trêve, les deux parties s’accusent mutuellement de violation de l’accord de paix.
