Selon le mouvement de Résistance islamique libanais, Hezbollah l’administration américaine et ses partisans revendiquent à tort la liberté d’expression, de pensée et de croyance, tant que cela est conforme à leurs intérêts.
Le Hezbollah a condamné vendredi dans un communiqué l'imposition par l'administration américaine de nouvelles sanctions contre les médias iraniens, dont Press TV et un certain nombre de leurs responsables et de leur personnel.
Dans un communiqué, le département des relations avec les médias du Hezbollah a indiqué que l'administration américaine et ses partisans à travers le monde revendiquent faussement la liberté d'expression, de pensée et de croyance, pour autant que cela soit conforme à leurs intérêts, politiques et convictions.
En fait, ils [l’administration américaine et ses partisans] étouffent par tous les moyens la liberté d’expression de tous ceux qui s’opposent à eux, notamment par des sanctions qui révèlent la fausseté de leur politique et leurs fausses affirmations sur la liberté et l’égalité » lit-on dans le communiqué.
Le Hezbollah a estimé que le véritable sens des sanctions imposées aux penseurs, écrivains, journalistes et institutions médiatiques du monde entier est la reconnaissance de l’échec de la confrontation intellectuelle et de l’incapacité à convaincre le monde du modèle culturel occidental basé sur l'arrogance et l’hégémonie.
Plus loin dans son communiqué, le Hezbollah a déclaré sa pleine solidarité avec toutes les institutions et tous les individus touchés par les sanctions injustes, ajoutant qu'il se tenait à leurs côtés et soutenait leur rôle médiatique dans la lutte contre l'agression et l'occupation israélienne, en soutenant les mouvements de Résistance et de libération, ainsi que le droit de peuples, en particulier les peuples de la région, à la liberté et à l’indépendance.
Vendredi, les États-Unis ont imposé une nouvelle série de sanctions à plus de deux douzaines d’individus et d’entités iraniens suite à une accusation infondée de « violation des droits de l’homme », à la veille de l’anniversaire des émeutes soutenues par l’Occident en Iran.
Le département américain du Trésor a annoncé dans un communiqué de presse sur son site Internet que les sanctions visaient 29 personnes et entités en lien avec ce qu'il qualifiait de « répression violente des manifestations à l'échelle nationale » suite à la mort de Mahsa Amini, une jeune Iranienne qui s'est évanouie en garde à vue et a été déclarée morte quelques jours plus tard à l'hôpital en septembre de l'année dernière.
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Les sanctions ont été imposées contre 18 hauts membres des forces de sécurité iraniennes, du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et de la police, ainsi que contre le chef de l'Organisation des prisons iraniennes. Les sanctions ont également été imposées à trois personnes et à une entreprise liées au ministère iranien des télécommunications.
La chaîne d'information Press TV, basée à Téhéran, ainsi que les deux médias Fars News et Tasnim ainsi que trois de leurs hauts responsables ont également fait l’objet de sanctions.