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L'Iran ne voit aucun obstacle à la finalisation des négociations sur le PGAC

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Aki Bagheri-Kani, vice-ministre iranien des A.E. (Archives)

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri-Kani, a déclaré qu'il n'y avait aucun obstacle à la reprise et à la finalisation des pourparlers visant à relancer l'accord nucléaire de 2015 (Plan global d’action conjoint, PGAC) si les parties occidentales adoptaient une approche réaliste et évitaient les erreurs passées.

Il a réaffirmé le sérieux du gouvernement iranien pour la poursuite des négociations visant à relancer l'accord nucléaire et à lever les sanctions réimposées au pays suite au retrait unilatéral des États-Unis de l'accord trois ans après sa conclusion.

« Le gouvernement iranien n'a jamais bloqué la voie de la diplomatie, car les négociations et les efforts ont pour but de garantir les intérêts nationaux grâce à la conclusion d'un accord équilibré », a déclaré Bagheri-Kani.

L’Iran a prouvé au monde le caractère pacifique de son programme nucléaire en signant le PGAC avec les six puissances mondiales. Cependant, la sortie unilatérale de Washington en mai 2018 et la réimposition ultérieure des sanctions contre Téhéran ont laissé l’avenir de l’accord dans le doute.

Les efforts diplomatiques multilatéraux sont au point mort depuis août 2022 et l’Iran accuse les États-Unis de ne pas avoir garanti qu’ils ne quitteraient pas l’accord.

L’Iran a annoncé à plusieurs reprises que la relance du PGAC de 2015 était possible si les États-Unis et les pays européens signataires de l’accord (Grande-Bretagne, France et Allemagne) avaient la volonté d’atteindre cet objectif. L’Iran avertit toutefois que cette opportunité ne durerait pas éternellement.

Ailleurs dans ses remarques, Bagheri-Kani a souligné la nécessité d'une vigilance et d'une prudence constantes en matière de politique étrangère, affirmant que la sécurité durable et le développement du pays dépendaient du maintien de l'engagement envers les idéaux et les valeurs.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que la politique de Téhéran de « regard vers l'Est » avait pour but de renforcer les liens avec les pays voisins et les puissances orientales, mais ne signifiait pas que l’Iran négligerait des solutions venues d’ailleurs.

L'Europe n'a jamais été et ne figurera jamais sur la « liste noire » des relations extérieures de l'Iran et Téhéran salue le rôle des pays européens dans ses plans de développement, a-t-il déclaré.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a toujours souligné que le développement, le progrès et la prospérité du pays ainsi que le bien-être de la population ne devraient pas être liés à la volonté et à la décision de quelques pays occidentaux.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV