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L'Iran soutient le dialogue entre l'OIAC et la Syrie ainsi qu'une enquête impartiale sur la question des substances chimiques

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Amir-Saeid Iravani, ambassadeur permanent de l'Iran auprès des Nations unies. (Archives)

La République islamique d'Iran soutient un dialogue entre la Syrie et l’Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et une enquête impartiale sur les incidents chimiques présumés dans ce pays arabe en vue d'une éventuelle clôture du dossier chimique du pays, a déclaré l'envoyé iranien à l'ONU.

Amir-Saeid Iravani, ambassadeur permanent de l'Iran auprès des Nations unies, a fait ces remarques jeudi à la tribune du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie.

« Nous soutenons pleinement un dialogue constructif entre la Syrie et l'OIAC (l’Organisation pour l'interdiction des armes chimiques) », a-t-il déclaré.

« Nous pensons que pour garantir un résultat positif, toute enquête sur les incidents liés aux armes chimiques doit être menée avec la plus grande impartialité, professionnalisme, crédibilité et objectivité... », a déclaré l'envoyé.

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« Je réaffirme que l'intégrité et la crédibilité de l'OIAC dépendent de sa capacité à maintenir son impartialité et son objectivité, guidées uniquement par des considérations scientifiques et techniques », a noté Iravani.

Ces efforts, espére l'envoyé, pourraient contribuer à « résoudre tous les problèmes restants et à mener le dossier à une clôture définitive ».

Le pays arabe a remis l’intégralité de ses stocks de produits chimiques en 2013 à une mission dirigée par l’ONU et l’OIAC.

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Les gouvernements occidentaux ont cependant accusé à plusieurs reprises Damas d’avoir mené des opérations chimiques présumées pendant la guerre soutenue par l’étranger, et l’ont attaqué à plusieurs reprises en utilisant ces allégations.

La dernière de ces attaques a eu lieu en avril 2018 par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, qui ont lancé une offensive coordonnée de missiles contre des sites et des installations de recherche près de Damas et de la ville occidentale de Homs après avoir accusé la Syrie de mener une opération aux armes chimiques.

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Damas a toutefois déclaré qu'aucune attaque chimique n'avait eu lieu et que l'incident de Douma avait été organisé par des agences de renseignement étrangères pour faire pression sur le gouvernement face aux avancées de l'armée syrienne contre les terroristes soutenus par l'étranger.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV