Dans une interview accordée à l’agence de presse Associated Press, publiée mercredi, l’ancien chef du Mossad a critiqué le comportement du régime israélien envers les Palestiniens de Cisjordanie, le qualifiant d’apartheid.
Tamir Pardo, 70 ans, qui a été nommé à la tête du Mossad en 2011 par Benjamin Netanyahu a affirmé que le traitement réservé aux Palestiniens par Israël équivaut à de l’apartheid, un terme qui fait référence au régime raciste en place jusqu’en 1994 en Afrique du Sud et qui est de plus en plus souvent utilisé pour décrire l’occupation israélienne des territoires palestiniens.
Le nombre de responsables de la sécurité israélienne à la retraite qui croient en l’application des lois de l’apartheid contre les Palestiniens augmente de jour en jour, a-t-il déclaré à l’Associated Press.
Avec un ton plus vif que jamais, selon l’Associated Press, Pardo a déclaré qu’une poignée d’anciens dirigeants, diplomates et agents de sécurité israéliens ont averti qu’Israël risquait de devenir un régime d’apartheid.
Tamir Pardo qui a dirigé l’agence de renseignement israélienne de 2011 à 2016 avait déjà critiqué la performance du cabinet de Benjamin Netanyahu et l’avait décrite comme un facteur de l’effondrement d’Israël et de l’anéantissement des sionistes.
Déclarant que ce sont les États-Unis qui fournissent le plus de soutien à Israël, Pardo a souligné que le chemin vers l’effondrement rapide d’Israël ne laisse plus aucune justification à la création d’une coalition.
Dans une interview accordée au journal sioniste, Yediot Aharonot, Pardo a également averti que chaque jour qui passe, Israël se rapprochait plus de son effondrement.
Interrogeant sur la manière dont Israël se détruit, il a indiqué : “Les nazis fascistes attendent la fin de la guerre de Gog et Magog pour que les juifs puissent vaincre les autres [sectes] alors que même les amis d’Israël avertissent depuis plusieurs années les autorités israéliennes contre ce danger.”