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Zoom Afrique du 25 août 2023

Zoom Afrique du 25 août 2023

Les titres de la rédaction :

  • Le Kenya relance le projet d’une ligne ferroviaire de 13,8 milliards $ vers l’Éthiopie et le Soudan du Sud
  • Ghana : les nouvelles installations de l’aéroport de Tamale mises en service
  • Mali : revenus et production en hausse au premier semestre 2023 pour le propriétaire de la mine d’or Syama
  • Sénégal : le FPSO du projet pétrolier de Sangomar achevé à 90 %

Les analyses de la rédaction :

L’Algérie ; l’allié indéfectible du Niger :

Alors que l’Algérie rejette une demande française de survoler son espace aérien pour intervenir au Niger, le Secrétaire général du MAE algérien est en visite au Niger.

Le Secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Lounès Magramane, effectue « à partir » de ce jeudi une visite au Niger, indique un communiqué du ministère relayé par la presse locale.

« Chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Lounès Magramane effectue à partir d’aujourd’hui 24 août 2023, une visite en République du Niger, pays frère », peut-on lire dans le communiqué.

Cette visite « intervient dans le cadre des efforts inlassables et continus déployés par l’Algérie pour contribuer à une solution pacifique à la crise au Niger, évitant à ce pays voisin et frère et à toute la région un accroissement des risques », précise la même source.

Lounès Magramane aura « une série de rencontres avec des personnalités et de hauts responsables de la République du Niger », relève-t-on encore.

À noter que le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a entamé, à partir de mercredi, des visites de travail au Nigeria, au Bénin et au Ghana, trois pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

En effet, ce 22 août, Alger a rejeté une demande de Paris pour autoriser les avions français à survoler l’espace aérien algérien en prévision d’une opération militaire imminente au Niger.

La radio nationale algérienne a rapporté, lundi, sur son site Internet, les déclarations de « sources confirmées » sous couvert de l’anonymat, que « la France s’apprête à exécuter ses menaces contre le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) au Niger, en procédant à une intervention militaire au cas où le président Mohamed Bazoum n’est pas libéré ».

« L’intervention militaire serait imminente, tout le dispositif militaire est en place », a indiqué la radio nationale.

« L’Algérie, qui a toujours rejeté la force, a donné une suite négative à la demande française de survol du territoire national pour attaquer le Niger. La réponse d’Alger est ferme et sans équivoque », a ajouté la même source. L’Algérie, qui partage une frontière de 1000 km avec le Niger, est fermement opposée à l’utilisation de la force pour chasser les putschistes de Niamey en raison des risques sur sa sécurité et l’inefficacité des interventions étrangères.

L’Algérie, tout comme le Mali et le Burkina Faso, soutient le Niger et ne laisse pas la région sombrer dans une crise majeure. Maintenant que la France et cie ont compris que leur jeu est totalement perdu au Niger, elles cherchent à tout prix engendrer une crise multidimensionnelle, pire que celle de la Libye dans la région. La France n’a plus rien à perdre d’où ses menaces incessantes envers le Niger. Mais menacer le Niger, c’est menacer toute une alliance inter-africaine, renforcée et prête à défendre son intégrité territoriale.

RD Congo : Le forum provincial de la synergie multi-acteurs du Kwilu a adopté beaucoup de recommandations pour une bonne émergence dans plusieurs domaines

Par Badylon Kawanda Bakiman

Un grand forum de la Synergie multi-acteurs de la société civile de la province du Kwilu vient de se dérouler dans la quiétude pendant ce mois d’août 2023. Durant deux jours consécutifs, les délégués des structures issues de plusieurs coins de la province et de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), ont activement échangé autour du thème « l’autonomisation de la société civile congolaise, consolidation de la paix, égalité du genre et le processus électoral ». Cette matière a été saluée par les participants et des observateurs.

Le tout s’est déroulé précisément au « Grand Hôtel de Kikwit », ville économico-politique de la province du Kwilu, dans le sud-ouest de la RDC avec l’appui financier de CNCD.

Parmi les organisations impliquées figurent AETA (Agir pour les élections transparentes et apaisées) ; ASADHO (Association africaine pour la défense des droits de l’homme) ; CONAFED (Comité national femme et développement) ; CRONGD (Conseil régional des organisations non gouvernementales de développement) de Kananga ; NSCC (Nouvelle société civile congolaise) ; CONAPAC (Conseil national des producteurs agricoles du Congo), le Réseau GREF ainsi que les membres de la Synergie précitée.

Le communiqué final qui a sanctionné les assises indique que ce forum avait pour but principal d’évaluer l’état des lieux de la synergie multi-acteurs du Kwilu sur l’autonomisation de la société civile, de partager et faire le choix des meilleures stratégies pour accroître cette autonomie dans le processus électoral en cours ; inventorier les meilleures stratégies pour la défense de l’égalité du genre pour une bonne capitalisation en vue de renforcer l’apprentissage collectif, la sensibilisation, le plaidoyer concerné et cohérent de la société civile congolaise.

C’est ainsi que beaucoup de recommandations ont été formulées à l’endroit des acteurs de la société civile, de partenaires techniques et financiers ; à l’endroit de la Commission électorale nationale indépendante, du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication ainsi qu’à l’endroit du gouvernement central de la RDC.

Gabon/élection : analyse de la situation :

C’est Ondo Ossa qui sera le porte-étendard de l’opposition gabonaise lors de la présidentielle du 26 août. Il a appelé dimanche au boycott des législatives prévues le jour même de la présidentielle.

C’est avec Luc Michel que nous avons essayé de comprendre ce qui se passe exactement sur le terrain.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV