La police suédoise a arrêté une femme qui essayait d'empêcher une nouvelle profanation du Noble Coran devant l'ambassade d'Iran à Stockholm.
Dans un autre acte de profanation du Noble Coran, un profanateur en série basé en Suède a brûlé un exemplaire du livre sacré des musulmans devant l'ambassade d'Iran à Stockholm. Pendant ce temps, la police a arrêté une femme qui tentait d’empêcher l’acte de sacrilège.
Les médias suédois ont déclaré que le réfugié irakien Salwan Momika, sous la protection de la police du pays, a répété l'acte blasphématoire vendredi en criant des propos blasphématoires contre l'islam, les musulmans et le Noble Coran.
La scène a attiré un grand nombre de personnes, y compris des journalistes. De même, les correspondants des agences de presse suédoises sur place ont déclaré qu'une femme était intervenue pour éteindre le Coran en feu avec un extincteur.
La femme, qui n'a toujours pas été identifiée, a été immédiatement arrêtée par la police, « soupçonnée de trouble à l'ordre public et de violence contre un policier », a rapporté l'AP, citant la porte-parole de la police, Towe Hägg.
Momika et Salwan Najem, deux réfugiés irakiens basés en Suède, ont commis des actes blasphématoires similaires devant la mosquée centrale de Stockholm et l'ambassade d'Irak ces deux derniers mois.
Les actes de sacrilège, qui avaient été autorisés par la police suédoise sous prétexte de lois sur "la liberté d'expression", ont déclenché une vague de colère et de condamnations dans le monde musulman.
Au Danemark aussi, le groupe danois d'extrême droite, Danske Patrioter, a récemment incendié des exemplaires du Saint Coran devant les ambassades de plusieurs pays musulmans à Copenhague.
L'ambassade d'Iran exhorte la Suède à mettre fin à la profanation
Dans un communiqué publié vendredi 18 août, l'ambassade d'Iran a souligné que « l'offense au Saint Coran et aux autres livres saints est condamnable ».
L’ambassade a fait référence aux efforts déployés en Suède pour modifier certaines réglementations relatives au processus d'évaluation de la sécurité mis en œuvre par la police avant d'accorder l'autorisation pour l'autodafé du Noble Coran, notant que cependant, « ces modifications sont censées être apportées dans un avenir inconnu pour empêcher la profanation des Saintes Écritures ».
« Les autorités suédoises attendent du monde, et en particulier des nations musulmanes, qu'elles comprennent et soient convaincues par ces explications et n'accusent pas le gouvernement suédois d'inaction. Mais cette attente est-elle juste ? Cette méthode de protection de "la liberté d'expression" est-elle acceptable ? Cela ne justifie-t-il pas une oppression impardonnable de la liberté d'expression ? Peut-il y avoir autre chose qu'un complot des ennemis des relations entre les pays islamiques et le Royaume de Suède ? »
« En conséquence, on attend fermement du gouvernement suédois qu'il arrête cet horrible processus d'insulte au Saint Coran afin de préserver la position et la bonne image de la Suède et aussi d'alléger les souffrances causées dans le monde islamique et dans le monde entier », a-t-il ajouté.