Amos Yadlin, ancien dirigeant de l'administration des renseignements militaires au sein de l'armée israélienne, affirme que la principale préoccupation et la plus grande menace militaire pour « Israël » est le Hezbollah.
Le journal israélien Maariv a rapporté qu'à la lumière des tensions croissantes avec le Hezbollah dans les frontières libanaises, le mouvement Ometz a averti que le front intérieur israélien n'était pas préparé à la guerre et que les colonies israéliennes illégales du nord manquaient de plus de 10 000 abris.
En 2018, le régime d'occupation israélien a décidé d'allouer cinq milliards de shekels pour protéger le front intérieur israélien sur une période de dix ans. Cependant, selon le mouvement Ometz, le plan est mis en œuvre lentement et, en 2023, le cabinet israélien a donc décidé de réduire le budget d'un demi-milliard à seulement cent millions de shekels.
Ometz a averti que « la sécurité ne se limitait pas seulement à dissuader l'ennemi, mais qu’elle incluait également le front intérieur, qui est au cœur de toute guerre au XXIe siècle ».
Le Premier ministre israélien israélien, Benjamin Netanyahu, et le ministre de la Sécurité, Yoav Gallant, doivent s'assurer que les colons israéliens ne paieront pas un prix lourd et douloureux, a-t-il souligné. Tel-Aviv devrait assurer une réelle sécurité à tous ceux qui se trouvent à la portée des missiles.
Dans ce sens, Amos Yadlin a indiqué que la principale préoccupation et la plus grande menace militaire pour « Israël » était le Hezbollah. Dans une interview accordée à la chaîne 12 israélienne, il a affirmé : « L'Iran a aidé le Hezbollah à accéder à trois facteurs du pouvoir dont il ne disposait pas encore en 2006 : les missiles de haute précision, la défense aérienne et les forces d'al-Radwan censées prendre le contrôle de la région d'Al-Jaleel. »
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Il est à noter que presque quotidiennement, les médias israéliens abordent cette question.
Jeudi 10 août, les médias israéliens ont averti que le Hezbollah préparait des « surprises » à l'entité d'occupation, la laissant dans un état d'alerte maximal et dans l'incertitude.
La situation actuelle à la frontière palestino-libanaise « nous rappelle l'atmosphère qui régnait avant la guerre du Kippour (octobre 1973) », a déclaré le général de brigade Uri Agmon de l'organisation des Commandants pour la sécurité d’Israël.
Selon Israel Hayom, l'armée d'occupation « se prépare à la possibilité d'une escalade à la frontière avec le Liban ».
Le commentateur des affaires militaires, Alon Ben David, a déclaré à la télévision israélienne que les images montrant les combattants du Hezbollah marchant près de la frontière libano-palestinienne témoignaient de la tension et rappelaient l'année 2006 à la veille de l'enlèvement de deux soldats israéliens.
Il convient de noter que le secrétaire général du Hezbollah au Liban, Sayyed Hassan Nasrallah, a averti à l'occasion de la Journée de la Résistance et de la liberté que toute erreur d'Israël dans la région pouvait déraper en une guerre totale. La capacité humaine de l'axe de la Résistance est remarquable, l'armée d'Israël fait face en revanche à une diminution de ses effectifs et à une forte peur d'une nouvelle guerre.
