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Nouveau sommet de la Cédéao à Abuja, la voie diplomatique préférée pour le dossier nigérien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les chefs d'état-major des pays de la Cédéao, à l'exception du Mali, du Burkina Faso, du Tchad, de la Guinée et du Niger, discutent de la situation au Niger lors de leur réunion à Abuja, au Nigeria, le 4 août 2023. ©AP

Les dirigeants des pays d'Afrique de l'Ouest opposés au coup d'État au Niger se réunissent de nouveau ce jeudi 10 août à Abuja. Ils ont réaffirmé privilégier la voie diplomatique pour résoudre la crise au Niger.

Les dirigeants de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se réunissent ce jeudi 10 août à Abuja pour leur sommet d'urgence sur la voie à suivre après une opposition véhémente à leur recours à la force militaire pour mener à bien la crise du Niger. Ils espèrent une règlement diplomatique du problème politique.

La Cédéao dit préférer trouver une solution diplomatique à l'impasse, mais n'a pas exclu l'utilisation de la force pour rétablir l'ordre constitutionnel et ramener le gouvernement de Bazoum au pouvoir.

Des sources d'information ont fait part de la rencontre des responsables du gouvernement militaire du Niger, qui a pris le pouvoir après le récent coup d'État, avec les deux représentants du Nigeria. De cette façon, l'espoir d'un dialogue avec les putschistes a augmenté et cela peut exclure l’option militaire visant à renverser les putschistes.

Mercredi 9 août, les dirigeants de la junte militaire ont rencontré les émissaires représentant le président nigérian Bola Tinubu, qui préside également la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, un bloc régional regroupant 15 pays africains, à Niamey, la capitale du Niger, a indiqué une source gouvernementale nigériane.

Les envoyés, d'éminents chefs traditionnels Lamido Muhammadu Sanusi et Abdulsalami Abubakar, ont été autorisés à entrer au Niger malgré la fermeture des frontières.

« Tout s'est bien passé », a déclaré Sanusi aux journalistes à propos des réunions à son retour à Abuja.

Le 30 juillet, la Cédéao a donné aux putschistes une semaine pour rétablir le président déchu ou faire face aux conséquences de leur refus, y compris le recours à la force. Dimanche était le dernier jour du délai.

S'exprimant lundi 7 août, le Premier ministre déchu du Niger a déclaré que les dirigeants militaires du pays recherchaient le dialogue avec le bloc ouest-africain.

Entre-temps, le conseiller du président nigérien déchu met en garde contre les retombées d'un acte militaire contre le Niger. 

L'intervention militaire de la Cédéao au Niger pourrait déboucher sur un état de guerre dans toute l'Afrique, a déclaré à Sputnik Antinekar al-Hassan, conseiller politique de Mohamed Bazoum.

Selon lui, il semble peu probable que la Cédéao commette cette erreur en intervenant militairement au Niger, car si elle intervient militairement, cela signifie que « toute l'Afrique sera en guerre ».

Plus tôt, Al-Hassan s’est dit opposé à toute intervention militaire dans le pays.

Le 26 juillet, le Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), présidé par le général Abdourahamane Tiani, a pris les rênes du pouvoir en destituant Mohamed Bazoum qui est toujours retenu à Niamey.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV