Mohammed Ali al-Houthi, haut membre du Conseil politique suprême du Yémen, a réagi aux récentes menaces d’intervention militaire de Paris au Niger.
« Toute intervention militaire contre le Niger serait un outrage à la volonté du peuple nigérien », a déclaré Mohammed Ali al-Houthi.
Il a souligné qu’avant les récents événements du Niger, des mouvements nationaux de libération au Burkina Faso, au Mali et en République de Guinée avaient déjà enregistré des victoires remarquables face à l'hégémonie française et occidentale.
« Toute intervention militaire française au Niger serait un outrage à la volonté des peuples de l’Afrique de l’Ouest et de tout le continent », a ajouté le haut membre du Conseil politique suprême du Yémen.
Al-Houthi a demandé aussi à la communauté internationale de condamner toute intervention contre les pays africains.
Or, les chefs d’état-major des pays membres de la Cédéao se sont mis d’accord sur la formation d’un corps de 25 000 soldats pour intervenir militairement au Niger. Avant la Cédéao, la France avait également menacé d’intervention militaire au Niger.
La garde présidentielle nigérienne a destitué, le 26 juillet, le président Mohamed Bazoum, retenu au palais présidentiel.
Le chef de la junte nigérienne, le général Abdourahmane Tiani, a annoncé son engagement à mettre sur pied les conditions favorables pour une transition pacifique au Niger.
Élu en 2021 à la présidence, Mohamed Bazoum était l’un des plus proches alliés de la France et de l’Occident au Sahel.