Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de la Palestine occupée pour la 30e semaine consécutive contre les politiques impopulaires menées par le cabinet d'extrême droite du Premier ministre israélien.
Alors que les autorités du régime israélien n'ont pas évoqué le chiffre officiel sur le nombre de manifestants, la chaîne d’information Treize a estimé que plus de 170 000 manifestants avaient assisté aux manifestations de samedi dans la seule ville côtière de Tel-Aviv.
Des manifestants se sont également donnés rendez-vous dans les rues des villes de Haïfa dans le nord, à Eilat située sur la côte de la mer Rouge, où des contestataires battaient des tambours et klaxonnaient.
L'indignation du public contre les politiques du régime israélien s'est intensifiée depuis lundi dernier, lorsque la Knesset (Parlement israélien) a adopté un premier pan de la réforme très controversée de la refonte judiciaire, après que les députés de l'opposition ont quitté la séance. Le projet de loi supprime la loi sur le « caractère raisonnable », par laquelle la Cour suprême du régime peut annuler les décisions prises par le cabinet israélien telles que les nominations ministérielles.
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Les groupes politiques ont fait appel au tribunal pour annuler la nouvelle loi, alors que le tribunal a souligné qu'il entendrait les arguments en septembre, préparant le terrain à une nouvelle confrontation politique.
Si le plan est adopté dans son intégralité, il donnera au cabinet israélien une plus grande influence sur la nomination des juges de la cour, tout en dégradant le statut des conseillers juridiques qui sont attachés aux ministres.
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La détermination du cabinet à amener la Knesset à approuver le plan a déclenché un tollé général au sein de la société israélienne.
Les syndicats médicaux ont déjà observé la grève à plusieurs reprises en guise de protestation contre la réforme et ils envisagent de nouvelles actions revendicatives.
Dans l’armée israélienne, des réservistes ont menacé de suspendre leur service volontaire suscitant des inquiétudes quant à la préparation à la guerre de l’entité sioniste.
Le Premier ministre israélien prétend que la nouvelle loi fait partie d’une série de lois, nombreuses à venir, et nécessaires pour équilibrer les pouvoirs entre les hommes politiques et le pouvoir judiciaire.
Les opposants accusent Netanyahu d’essayer de s’emparer des pleins pouvoirs. Ils disent que le Premier ministre qui est jugé pour plusieurs chefs d'accusation de corruption, tente également de recourir à ce stratagème pour annuler d'éventuels jugements contre lui.
