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Crime commis à Khash : l’Iran adresse une lettre au Haut Commissaire aux droits de l'homme

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La cérémonie funéraire de quatre policiers qui ont été tués lors d'une attaque terroriste dans la province du Sistan-Balouchestan, dans le sud-est de l'Iran. ©Fars News

Dans une lettre adressée au Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, la République islamique d'Iran a critiqué l'incapacité de la communauté internationale à faire face au crime terroriste de Khash, avant de l’appeler à condamner cet acte terroriste qui a tué quatre policiers sur la route Khash àTaftan, au sud-est de l'Iran.

Le haut responsable iranien des droits de l'homme a dénoncé les pays occidentaux et les organisations internationales pour avoir observé le silence vis-à-vis de la récente attaque terroriste meurtrière dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est iranien.

Dans une lettre envoyée le mercredi 26 juillet au Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, Kazem Gharibabadi, le secrétaire du Haut Conseil iranien des droits de l'homme, a critiqué les organisations internationales et les pays occidentaux pour le fléau mondial du terrorisme, trois jours après que des terroristes ont ouvert le feu sur un véhicule de la police de la circulation sur la route reliant les villes de Khash à Taftan, tuant quatre agents.

« Le silence inquiétant des organisations internationales et des défenseurs occidentaux qui se posent en porte-étendard des droits de l'homme face au sinistre phénomène du terrorisme, ainsi que leur double standard en la matière et la classification des terroristes en bons et mauvais, sont les raisons de la persistance du terrorisme à travers le monde », a déclaré Gharibabadi.

Il a également fustigé certains gouvernements qui ont soutenu les émeutes de l'année dernière en Iran, qui ont été déclenchées par la mort de la jeune femme Mahsa Amini dans un hôpital de la capitale Téhéran trois jours après qu'elle s'est effondrée dans un poste de police.

Les gouvernements « qui se sont hypocritement présentés comme des partisans du peuple iranien et ont soutenu les émeutiers… dans le but de créer le chaos et la violence sont maintenant restés silencieux sur l'incident terroriste », a-t-il ajouté.

« Les gouvernements qui ont fait de leur pays un refuge pour les terroristes en leur accordant l'immunité, sont certainement à l'origine de la propagation du terrorisme dans le monde et ont une responsabilité internationale face à ces crimes », a-t-il soutenu.

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Gharibabadi a en outre souligné que la capacité et la volonté de l'Iran à lutter contre le terrorisme ne devraient pas fournir une excuse aux gouvernements et aux organismes internationaux pour abandonner leur responsabilité de lutter contre ce fléau.

« Il est clair que l'inaction face à ce crime va à l'encontre du principe de neutralité international, renforce l'idée erronée de la légitimation de la terreur, propagera l'extrémisme et encouragera le terrorisme », a-t-il réitéré.

Dimanche, des terroristes ont tendu une embuscade à un véhicule de la police de la circulation alors qu'il patrouillait sur la route Khash-Taftan, tuant trois policiers sur place. Le quatrième officier a succombé à ses blessures quelques heures plus tard.

Une ordonnance judiciaire a été émise pour arrêter les auteurs du crime.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et à la police, affirmant que « les terroristes ont lâchement tiré sur les défenseurs de l'ordre et de la sécurité du pays ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV