Le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé le Danemark à prendre des mesures efficaces pour punir les auteurs des récentes profanations du livre sacré des musulmans et empêcher la répétition de tels actes blasphématoires.
Pendant le mois dernier, des éléments extrémistes ont profané le Saint Coran en Suède et au Danemark sous l'aval des gouvernements de ces pays.
Ces actes de sacrilège ont mis en colère le monde musulman. Des ambassadeurs suédois et danois en poste dans les capitales de plusieurs pays musulmans ont été convoqués ou expulsés.
Lors d'une conversation téléphonique mercredi avec son homologue danois, Lars Lokke Rasmussen, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a souligné que les récents actes blasphématoires avaient traumatisé les musulmans et les adeptes d'autres religions abrahamiques et a appelé à leur cessation.
« La liberté d'expression n'est pas un concept qui peut être utilisé [pour justifier] l'attaque des valeurs religieuses », a-t-il réaffirmé. La répétition de ces « actions répréhensibles et outrageuses » qui rappellent l'époque d'avant l'avènement de l'islam, étaient « condamnés dans les termes les plus vifs possibles », a-t-il ajouté.
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« En ce qui concerne la répétition du phénomène odieux de profanation du Saint Coran... on attend sérieusement du gouvernement danois qu'il recourt à des mesures efficaces pour empêcher de tels actes et punir ses auteurs », a souligné Amir-Abdollahian.
Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Looke Rasmussen, a pour sa part exprimé ses regrets et a déclaré que le Danemark condamnait fermement toute profanation du Coran.
« La liberté d'expression et de religion et les manifestations pacifiques sont les principaux piliers de la Constitution danoise, mais je regrette que certains individus en abusent, ce que nous considérons comme inacceptable. Ces quelques personnes ne devraient pas être considérées comme des représentants du peuple danois », a-t-il soutenu.
