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Les analyses de la rédaction :
Iran/Mali : les coopérations multidimensionnelles s'amplifient :
Alors que l’Iran et le Mali veulent densifier leur coopération, les deux pays s'intéressent à de nouveaux domaines de coopération à l’instar du numérique et de la communication.
L’Iran s’est engagé à former des experts maliens dans les domaines de la communication, des télécommunications, de la cybersécurité et de la 5G, a-t-on appris du ministère malien de la Communication et de l'Économie numérique. L’institution l’a annoncé au sortir d’un entretien entre le chef de département ministériel, Alhamdou Ag Ilyène et l’ambassadeur d’Iran au Mali, Hossein Taleshi Salehani.
La rencontre qui s’est tenue, mercredi 19 juillet, avait pour but de renforcer la coopération entre les deux pays notamment dans les domaines des télécommunications et du numérique. Les deux pays ont annoncé plusieurs projets, notamment la création d’un centre d’innovation au Mali et le renforcement des capacités de la télévision nationale malienne.
Pour l’heure, les deux parties n’ont pas révélé plus d'informations sur le déploiement du programme de formation. Toutefois, la partie malienne a indiqué que les experts seront désignés parmi les cadres du ministère.
En effet, les dix années d’occupation française n’ont rien apporté au Mali que de la pauvreté, et des manques essentiels tels que le manque d’électricité, dans un pays riche en ressources naturelles.
Le penchant du Mali vers l’Est et le soutien qu’apporte son peuple à cette décision n’est qu’un début pour pousser la France vers la porte de sortie du continent.
D’ailleurs en novembre dernier, c’était dans le cadre du Maouloud 2021 que le diplomate iranien Hossein Talechi avait effectué une visite à Ségou. La première étape de cette visite avait été consacrée au guide spirituel des soufis Checko Lassana Kané auquel l’ambassadeur a apporté des vivres. En plus de ce don de sacs de riz, l’ambassadeur était accompagné par des médecins qui ont passé toute la journée du 21 octobre à faire des consultations gratuites et à donner les médicaments nécessaires aux malades.
Le peuple malien a très bien compris que son avenir ne peut plus être décidé par des acteurs comme la France qui n’ont fait que pousser le pays vers le chaos.
Iran/Afrique: des relations gagnant-gagnant :
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé de la diplomatie économique a déclaré que l'Afrique était l'un des nouveaux marchés économiques de l'Iran, qui lui permet d'opérer dans 20 domaines différents uniquement dans le secteur minier.
Mahdi Safari s'est exprimé ce jeudi 20 juillet lors d'une réunion avec des responsables économiques et le gouverneur de la province iranienne de Hamedan. Les mines d'or et de diamants en Afrique pourraient être un secteur d'investissement et d'activité de l'Iran, a-t-il indiqué.
L'Iran cherche à renforcer son économie autant que possible dans les domaines des exportations et des importations, des transports, de l'énergie, de l'électricité. Une meilleure interaction avec les marchés étrangers lui permettrait de renforcer ses réserves de change.
Au sujet de l'importation de la viande d'Afrique, M. Safari a fait savoir que l'Iran avait l'intention d'inviter une délégation du secteur de la santé du bétail en Afrique pour une formation sur la production de vaccins iraniens afin d'assurer la santé du bétail importé.
Notant que 1,2 milliard de dollars ont été dépensés pour importer des matières premières pour la production de médicaments chimiques, il a souligné : « Fort de son industrie pétrochimique, l'Iran sera en mesure de répondre à ses propres besoins et de produire les matières premières pharmaceutiques. Or l'allocation de devises pour l'importation de ces produits n'est pas justifiée. »
En visite à Abidjan pour assister à la 49e réunion du Comité exécutif de l’Union Parlementaire des États membres de I'OCI (UPCI), le porte-parole de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère au sein du Parlement iranien, Abolfazl Amouï, s’est entretenu mercredi 19 juillet avec Chantal Fanny, vice-présidente du Sénat de Côte d’Ivoire, des relations politiques et économiques bilatérales et d’autres questions d’intérêt commun, a rapporté l’ISNA.
RCA : Touadera dérange :
Environ 500 personnes ont défilé vendredi à Bangui, la capitale de la Centrafrique, contre un projet de nouvelle Constitution soumis au référendum fin juillet, et dont l'adoption permettrait notamment au président, Faustin Archange Touadéra, de briguer un troisième mandat.
Mais qu'est-ce qui gêne autant dans cette constitution?
Luc Michel, géopoliticien nous en dit plus.
