Développer les relations stratégiques dans le domaine de la politique étrangère avec le continent africain en tant que partenaire économique et commercial est une priorité pour la République islamique d’Iran, a déclaré un haut parlementaire iranien lors d’une rencontre avec la vice-présidente du Sénat de Côte d’Ivoire.
En visite à Abidjan pour pour assister à la 49e réunion du Comité exécutif de l’Union Parlementaire des États membres de I'OCI (UPCI), le porte-parole de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère au sein du Parlement iranien, Abolfazl Amouï, s’est entretenu mercredi 19 juillet avec Chantal Fanny, vice-présidente du Sénat de Côte d’Ivoire, des relations politiques et économiques bilatérales et d’autres questions d’intérêt commun, a rapporté l’ISNA.
Lors de cette rencontre, tout en transmettant les salutations du président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, au président du Sénat de Côte d’Ivoire, Amouï a souligné la volonté de la République islamique d’Iran de développer les relations bilatérales avec ce pays.
« La volonté du gouvernement et du Parlement iraniens est de développer leurs relations avec le continent africain. Les visites du président iranien au Kenya, en Ouganda et au Zimbabwe s’inscrivent dans ce même cadre. Établir des relations stratégiques dans le domaine de la politique étrangère avec le continent africain en tant que partenaire économique et commercial fait la priorité de la République islamique d’Iran », a-t-il affirmé.
« La Côte d’Ivoire en Afrique de l’Ouest est considérée comme l’un des pays ayant la potentialité de développer des relations économiques, et les deux pays devront se concentrer sur l’envoi de délégations d’affaires et mieux connaître leurs capacités économiques et commerciales », a-t-il précisé.
Amouï a qualifié d’« irréaliste » la description faite par les médias mainstream de la République islamique d’Iran en tant que pays soumis à des sanctions et a noté : « L’année dernière, l’Iran a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 130 milliards de dollars, dont 100 milliards prévenaient des produits pétroliers. »
La vice-présidente du Sénat de Côte d’Ivoire, tout en saluant la présence de la délégation parlementaire d’Iran à Abidjan, a fait part de la volonté de son pays de développer ses relations avec la RII. « Il existe des potentialités du développement des relations entre les deux pays dans divers domaines, notamment dans les domaines économique, industriel, sanitaire, agricole, scientifiques et technologiques. »
Annonçant qu’un groupe parlementaire d’amitié avec la République islamique d’Iran sera bientôt formé au Sénat ivoirien, elle a exprimé l’espoir que cette action pourra être efficace pour renforcer les relations politico-économiques entre les deux pays.
