De retour de sa tournée africaine, le président iranien Ebrahim Raïssi a brossé un tableau des acquis de ses visites au Kenya, en Ouganda et au Zimbabwe, qui renforceraient la profondeur stratégique de la RII sur le continent noir.
« Les relations avec l’Afrique sont aussi importantes que celles avec les pays du continent asiatique et d’autres parties du monde, et cette terre d’opportunités ne doit pas être négligée », a déclaré le président Raïssi dès son arrivée à l’aéroport de Mehrabad ce vendredi 14 juillet.
Depuis le début de la Révolution islamique, grâce aux directives de l’Imam Khomeiny et du Leader de la Révolution ainsi qu’au dévouement des martyrs, l’Iran a établi des relations avec de nombreux pays africains qui se sont intéressés à la Révolution islamique en raison de son opposition au colonialisme, et sa quête du droit, a-t-il indiqué.
Insistant sur le renforcement des liens avec les pays africains, il a dit que ces derniers disposent d’innombrables ressources et réserves naturelles, de mines et de talents.
Selon le président iranien, sa tournée en Afrique suivait deux objectifs : renforcer la profondeur stratégique de la RII en Afrique, consolider les relations économiques et commerciales. En plus, les préparatifs de la création de marchés d’exportation pour les produits fondés sur le savoir et la connaissance ont été réalisés dans le cadre de ce voyage.
« Aujourd’hui, nous sommes fiers de produire des produits basés sur la connaissance, qui ont un bon succès sur le marché. L’Afrique s’intéresse aux produits iraniens basés sur la connaissance », a dit le président iranien.
L’approvisionnement en matières premières a été un autre objectif de cette tournée africaine. La culture extraterritoriale a été également abordée. Pour le président iranien, en Afrique, il existe un bon terrain pour la production de biens de base. La communication scientifique et technologique a été un autre thème traité par l’Iran et ses partenaires africains. Dans ce cadre, les trois pays ont ouvert un bureau pour se familiariser avec la technologie iranienne.
« Dans les trois pays, nous avons rencontré le peuple et les élites africains. De plus, des réunions ont eu lieu avec des militants économiques, après quoi les hommes d’affaires et les militants économiques ont affiché leur volonté de renforcer et d’activer le marché entre l’Iran et l’Afrique. Ensuite, il a été prévu de résoudre les problèmes et d’enlever certains obstacles éventuels », a dit M. Raïssi sans manquer de préciser qu’il est nécessaire de travailler avec le continent africain plus que par le passé tant dans les domaines politique qu’économique et culturel.
« Le renforcement de la coopération bilatérale avec ces pays débouchera sur une coopération régionale et internationale », a-t-il noté.
« Nous partageons les mêmes positions sur la lutte contre l’unilatéralisme et la défense des vrais droits de l’homme, la préservation de l’unité familiale, la lutte contre les anomalies morales et la lutte contre le crime organisé », a-t-il ajouté.
Le président iranien a jugé « insuffisant » le niveau des relations entre l’Iran et le continent africain et de souligner : « Le Kenya est la porte d’entrée de l’Afrique de l’Est et la connexion avec ce pays renforce de nombreuses autres connexions. Chacun de ces trois pays a une position importante pour l’Iran. Nous pensons que le monde ne se limite pas à l’Occident, et la politique de principe de l’Iran consiste à se connecter au monde entier, autant l’Amérique et l’Asie sont importantes, autant l’Afrique l’est aussi. »
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