La diplomatie de la RII pointe du doigt le silence des médias occidentaux envers les protestations de longue date des détracteurs de Netanyahu dans les territoires occupés.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Nasser Kanaani a déclaré : « L'empire médiatique occidental a fermé les yeux sur la répression et la violence contre les manifestants dans les territoires occupés, décrivant ces manifestations de protestation comme un symbole de la soi-disant démocratie en Israël. Mais dès qu'il y a le moindre rassemblement et protestation dans les pays non alignés de l'Occident, cet empire couvre ces événements, en lançant un grand battage médiatique. »
Dans la foulée, le porte-parole de la diplomatie iranienne Nasser Kanaani, a pointé sur son compte Twitter le double standard de l'empire médiatique occidental dans la manière de couvrir les nouvelles de ces manifestations et, en publiant des images des récentes manifestations en Palestine occupée, il a écrit: « Ces derniers jours témoignent de la poursuite des protestations, des grèves et des manifestations paralysantes des centaines de milliers de personnes dans les territoires occupés ; des rassemblements qui ont bien entendu été réprimés par l’utilisation en plus de dispositifs de recours à la violence des plus modernes contre les manifestants. Sans oublier les tentatives de dissimulation des bilans exacts des victimes, des blessés et des manifestants arrêtés par les forces de sécurité et la police du régime sioniste. »
Des sources médiatiques ont rapporté la tenue du nouveau rassemblement de dizaines de milliers de personnes dans les rues des territoires occupés pour la 28e semaine consécutive, manière de contester les politiques du cabinet extrémiste de Benjamin Netanyahu. De Haïfa à Tel-Aviv, le samedi 15 juillet, on a eu des manifestations d’envergure.
Ailleurs dans les territoires occupés, des manifestants se sont rassemblés devant la résidence du président israélien Isaac Herzog dans la ville de Qods et ils ont crié leur opposition à la réforme judiciaire en cours.
Le soi-disant programme de refonte judiciaire vise à retirer à la Cour suprême israélienne le pouvoir d'annuler les décisions prises par les hommes politiques du régime israélien. Il vise également à donner au cabinet israélien une plus grande voix au chapitre dans le processus de nommer des juges à la cour.
Les détracteurs ont également accusé Netanyahu qui est jugé pour plusieurs chefs d'accusation de corruption, d'essayer d'utiliser ce stratagème pour annuler d'éventuels jugements contre lui. La Knesset qui fait la sourde oreille aux protestations incessantes, est allée de l'avant lundi en validant en première lecture le projet de loi très controversé de la réforme judiciaire dans les territoires occupés.