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Zoom Afrique du 14 juillet 2023

Zoom Afrique du 14 juillet 2023

Les titres de la rédaction :

  • La Tanzanie et le Malawi signent un protocole d’accord pour renforcer leur coopération dans les TIC
  • LeapFrog investira 500 millions $ dans des entreprises spécialisées dans la transition climatique en Afrique et en Asie
  • Ghana : nouvelles coupures d’électricité en raison d’un défaut d’approvisionnement gazier des centrales
  • Afrique du Sud : Eco Atlantic cède 6,25 % de ses parts dans le bloc 3B/4B à Africa Oil pour 10,5 millions $

Les analyses de la rédaction :

Iran-Afrique : une alliance anti-coloniale:

Mercredi matin 12 juillet, cinq documents de coopération ont été signés en présence des présidents iranien et kényan au palais présidentiel à Nairobi, capitale du Kenya.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue kényan, William Ruto, le président de la République islamique d’Iran, Ebrahim Raïssi, a évoqué les longues relations historiques entre l’Iran et le Kenya. « Nous avons la conviction que la coopération entre Téhéran et Nairobi, et la coopération de l’Iran avec tous les pays du continent africain, peuvent se développer de plus en plus », a-t-il déclaré.

Dans le cadre de sa tournée africaine, le président Raïssi s'est rendu rend tour à tour au Kenya, en Ouganda et au Zimbabwe. Depuis plusieurs jours, le voyage du président en Afrique a attiré l’attention des médias internationaux qui y voient les signes de la promotion des coopérations de la République islamique d’Iran en dépit des sanctions illégales des États-Unis contre Téhéran.

Simultanément à la visite au Kenya du président iranien, Ebrahim Raïssi, l’Iran expose deux drones agricoles et cartographiques de fabrication nationale pour une éventuelle exportation vers ce pays africain.

Accompagné de sa délégation, le président Raïssi a visité, ce mercredi 12 juillet à Nairobi, la capitale kenyane, la Maison iranienne de l’innovation et de la technologie, dont le rôle est de développer l’exportation des produits basés sur le savoir-faire.

Lors de cette visite, le drone agricole polyvalent Pelikan et le drone de cartographie Dorna, tous deux fabriqués par des entreprises iraniennes basées sur le savoir-faire, ont été introduits au Kenya.

Plus de 35 entreprises iraniennes basées sur le savoir-faire dans les domaines de la médecine, de l’agriculture, de la construction et de l’architecture ont exporté leurs produits au Kenya.

Des enquêtes montrent que le commerce entre l’Iran et l’Afrique a été réduit à environ 1,2 milliard de dollars au cours des dernières années, au cours desquelles aucune mesure significative n’a été prise pour rétablir les relations économiques.

L’Afrique abrite 18% de la population mondiale avec une forte croissance démographique et environ 30% des réserves minérales du monde. Le continent présente des perspectives économiques prometteuses, étant donné que la croissance économique dans certains pays africains suit un rythme plus rapide que tout autre pays au monde ; ce qui veut dire que certains pays africains sont désormais des endroits plus stables et plus prévisibles pour y vivre, y travailler et y créer des entreprises.

Mehrad Emad, membre de la Chambre de commerce de Téhéran, estime que le commerce extérieur de l’Afrique s’est considérablement développé au cours des vingt dernières années, mais l’Iran n’a pas encore su profiter de ce potentiel.

« Ceci étant dit, le marché africain reste encore un terrain vierge et l’Iran pourra s’approprier une part de ce marché », a-t-il déclaré à l’agence de presse Mizan.

« Le volume des échanges commerciaux de l’Iran est différent d'un pays à l'autre. Par exemple, l'Iran a eu un bon succès économique en commerçant avec les pays de l’est du continent, comme le Kenya et la Tanzanie, mais il a moins utilisé le potentiel offert par d’autres pays africains », indique Hamid-Reza Salehi, un autre membre de la Chambre de commerce de Téhéran.

Cet expert économique estime que le pays pourra bénéficier de nouvelles opportunités de revenus, s’il s'investit dans les projets de commerce en Afrique, que ce soit sous forme d’investissement ou de fourniture de services techniques.

Ne pas faire de la malaria en Afrique le fonds de commerce d’un vaccin business commandité :

par Ngel Juuf

En matière de politique vaccinale et sous le prétexte de l’amélioration de la condition sanitaire des enfants, l’Afrique fait à nouveau face à une récidive pharmaceutique préjudiciable. Depuis 2022 et face au rejet massif par l’Afrique des injections ARNm Covid-19, les firmes pharmaceutiques affichent une politique plus hardie pour introduire en Afrique, toute une gamme de nouveaux vaccins tout en voulant faire table rase des expérimentations malheureuses vécues par le passé par les couches vulnérables notamment infantiles.

Rappel à titre indicatif

Nigeria, juin 2007 : le gouvernement intente des actions en justice suite aux essais illégaux de médicaments anti-méningite de la firme Pfizer qui ont tué ou handicapé des enfants.1

Tchad, décembre 2012 : une vaccination contre la méningite tourne au drame vu que des enfants injectés sont victimes de troubles neurologiques et de paralysie.2

Guinée Bissau, 2017 : 30 ans de dossiers médicaux consultés par les experts mondiaux Soren Morgensen et Peter Aaby, révèlent que les filles vaccinées avec le DTC (diphtérie-tétanos-coqueluche) ont été 10 fois plus nombreuses à mourir que les enfants non vaccinés.

Angola, Cameroun, Congo, Nigeria, Tchad, Zambie, septembre 2020 : l’OMS reconnaît que  le vaccin oral liquide contre la polio a donné naissance dans ces pays, à des souches plus virulentes alors que le virus sauvage commençait à disparaître de lui-même comme l’avait constaté le CDC Usa depuis 2016 !

L’Afrique est déjà transformée en une décharge pour des médicaments inefficaces, dangereux, expirés dont la plupart ont été interdits pour des raisons de sécurité, en Europe et aux Usa par exemple. Parce qu’elle traîne un système médical dépendant de l’offre étrangère, l’Afrique couve une absence totale de souveraineté pharmaceutique et prête le flanc à l’offensive des puissantes multinationales des médicaments et des vaccins dont le char d’assaut contrôle au passage, autorités sanitaires et médias. Mises en demeure, les populations sont dans l’ignorance des échecs et des dangers des campagnes de vaccinations déroulées en Afrique.

La baguette magique du vaccin ne peut plus être de saison après tout le préjudice causé à un continent pénalisé par sa dépendance pharmaceutique chronique. Qui plus est, au regard de la dissimulation frauduleuse pour le long terme, des effets secondaires des vaccins, rien ne vaut de jouer à une roulette dont les dés sont pipés d’avance par une culture industrielle dont la rentabilité est de maintenir les gens malades au lieu de les guérir. Les scientifiques au service de la santé humaine nous invitent à comprendre que «la vaccination condamne des personnes, pas aujourd’hui, pas demain, mais des mois voire des années plus tard».

Soudan : à quand un accord de paix ?

L'armée soudanaise a boycotté des pourparlers de paix à Addis Abeba proposés par des pays d'Afrique de l'Est pour mettre fin à cette guerre qui ravage depuis trois mois le Soudan.

Luc Michel, géopoliticien nous donne plus d’explications.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV