Les titres de la rédaction :
1. L’Algérie et l’Iran envisagent d’assouplir les procédures de visa
Le ministre algérien des Affaires étrangères était en visite, samedi 8 juillet, dans la capitale iranienne, Téhéran. Ahmed Attaf a été notamment reçu par le président iranien, Ebrahim Raïssi. Il a aussi rencontré son homologue iranien, Hossein Amir Abdollahian.
Les deux parties ont annoncé, entre autres, qu’elles envisageaient d’assouplir réciproquement les procédures de visa.
Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Ahmed Attaf a transmis au président iranien un message oral du président Abdelmadjid Tebboune « confirmant les démarches pratiques convenues par les deux présidents lors de leurs entretiens téléphoniques, pour renforcer les relations irano-algériennes ».
Les deux parties ont convenu de lancer les préparatifs de la 3ᵉ session de la Grande commission mixte, et d’activer les autres mécanismes de coopération bilatérale.
M. Attaf a souligné la nécessité de se focaliser davantage sur les secteurs importants et prioritaires, comme l’énergie, l’industrie, l’agriculture, les transports, les TIC, les médicaments et les équipements médicaux.
Lors de la conférence conjointe avec son homologue algérien, le chef de la diplomatie iranienne a indiqué que son pays et l’Algérie ont convenu d’assouplir les procédures de délivrance de visas pour leurs citoyens réciproques. L’assouplissement concernera, dans un premier temps, les visas politiques avant d’être étendu aux visas pour les voyageurs ordinaires, a précisé le ministre iranien des Affaires étrangères.
Source : TSA
2. Algérie-France énergie : Sonatrach et Total Energies signent plusieurs contrats
Le groupe pétrolier algérien Sonatrach et le Français Total Energies ont procédé, ce dimanche, à la signature de plusieurs accords leur permettant de consolider leur partenariat. Conclus par le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar, et le P-DG de Total Energies, Patrick Pouyanne, les accords concernent l’investissement dans la production pétrolière et gazière, la commercialisation du gaz et la coopération dans les énergies renouvelables.
Dans le domaine de la prospection et de la production des hydrocarbures, a indiqué la Sonatrach dans un communiqué, les deux parties ont signé deux contrats concernant l’exploitation des champs TFT II et TFT Sud pour un investissement de plus de 700 millions de dollars. Ces contrats, a souligné la même source, permettra de « faire bénéficier les deux entreprises des dispositions prévues dans la nouvelle Loi 19-13 du 11 décembre 2019 ».
Selon le même document, le contrat TFT II prévoit des investissements de développement de l’ordre de 332 millions de dollars, permettant de récupérer 43 milliards de m3 de gaz, 4,3 millions de tonnes de condensat et 5,7 millions de tonnes de GPL.
Source : Anadolu
3. L’Égypte veut devenir une plaque tournante du gaz
L’Égypte entend mettre en place un hub gazier avec d’autres pays méditerranéens. Le Caire veut notamment surfer sur les difficultés énergétiques européennes pour livrer du gaz naturel liquéfié.
Le Caire met les gaz. Le pays des pharaons compte devenir un centre régional pour le commerce du gaz, a déclaré à Sputnik le ministre du Pétrole et des Ressources naturelles Tarek al-Mulla.
Le pays a récemment augmenté sa production d’"or bleu" et refuse depuis 2018 d’importer du gaz. Mais Le Caire voit désormais plus loin et voudrait devenir un acteur régional majeur.
Fin 2022, l’Égypte avait déjà annoncé vouloir augmenter ses exportations de gaz de 6,5 milliards de dollars jusqu’à 10 milliards, en rationalisant en particulier sa consommation électrique pour exporter plus d’or bleu. En janvier, un nouveau gisement avait d’ailleurs été découvert dans le delta du Nil.
Côté pétrole, l’Algérie avait également proposé au pays des pharaons d’autoriser le transit d’or noir jusqu’à la bande de Gaza. Une manœuvre qui ne coûterait rien au Caire ni aux autorités palestinienne, Alger proposant de prendre tous les frais à sa charge.
Source : Sputnik
4. Mauritanie : Démission du gouvernement, Ould Bilal chargé de former un nouvel exécutif
Le Premier ministre mauritanien Mohamed Ould Bilal a présenté, lundi, la démission de son gouvernement au président Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazwani, qui l'a chargé de former un nouvel exécutif.
L'agence de presse mauritanienne a annoncé que le président,, Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazwani, avait accepté la démission du gouvernement et avait chargé Ould Bilal de former une nouvelle équipe gouvernementale.
La démission du gouvernement après chaque élection, tradition en Mauritanie, bien que cela ne soit pas prévu par la Constitution, intervient dans la foulée des élections législatives et locales, tenues le 13 mai dernier.