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Zoom Afrique du 30 juin 2023

Zoom Afrique du 30 juin 2023

Les titres de la rédaction :

  • Au Nigeria, 93,2% des salariés estiment qu'un plan d’assurance maladie est un élément majeur du contrat de travail (rapport)
  • L’Ouganda devrait devenir un pays producteur de pétrole, d’ici 2025
  • Sénégal : premiers records majeurs en trafic journalier et hebdomadaire pour le TER de Dakar
  • Ghana : « Le cacao durable a un coût et les consommateurs doivent le payer » (Joseph Aidoo, Cocobod)

Les analyses de la rédaction :

Mali : adieu Minusma :

« Le Mali demande le retrait sans délai de la Minusma. » Le 16 juin dernier, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop exige avec fracas la fin de la Minusma, la mission onusienne présente depuis dix ans au Mali, dont le mandat expire ce vendredi. Ce jeudi, le Conseil de sécurité n’examinera donc pas le renouvellement du mandat de la Minusma, mais la perspective de son retrait.

La mission de maintien de la paix de l'Onu au Mali prendra fin le 30 juin et son personnel quittera le pays d'ici la fin décembre, selon un projet de résolution français prochainement soumis au Conseil de sécurité que Reuters a pu consulter.

Selon le projet de résolution, le personnel des Nations unies restera au Mali jusqu'à la fin de l'année pour assurer une transition mais ses activités seront revues à la baisse, y compris l'assistance fournie à l'armée malienne.

Le texte de la résolution, authentifié par deux responsables de l'Onu et un expert militaire, circule depuis la semaine dernière.

La Minusma "maintiendra son personnel jusqu'au 31 décembre 2023, afin de planifier et de mettre en oeuvre la cessation des opérations et le transfert des tâches", précise-t-il.

Deux des sources interrogées ne s'attendent pas à voir ce texte modifié d'ici à ce qu'il soit soumis au vote du Conseil de sécurité, prévu jeudi. La résolution devra obtenir au moins neuf voix en sa faveur et aucun veto de la part des cinq membres permanents pour être adoptée.

Un porte-parole de la Minusma n'a pas souhaité faire de commentaire.

Les autorités maliennes n'ont pas donné suite à des demandes de commentaire.

Un porte-parole des missions de la paix de l'Onu a déclaré que les Nations unies étaient prêtes à travailler avec les autorités maliennes sur un plan de retrait de la Minusma et que des discussions internes étaient en cours.À travers toute l’Afrique, on a pu voir ces derniers mois que les troupes de l’ONU sont de moins en moins acceptées sur le continent. En République centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Mali, les manifestations se sont multipliées demandant le départ immédiat et sans condition des troupes de l’ONU des territoires respectifs.

En effet, le Gouvernement du Burkina Faso a invité la Communauté internationale au strict respect des choix opérés par le Mali. Le Burkina Faso, pour sa part, demande au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies de bien vouloir prendre les dispositions utiles pour le retrait des troupes burkinabè engagées au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

Wagner : la Russie continuera d’opérer en Afrique :

La Russie continuera d'opérer en Centrafrique, avec le groupe Wagner qui combat actuellement la rébellion au côté de l'armée, ou un autre contingent, a affirmé lundi un haut responsable de la présidence de cet Etat d'Afrique centrale.

Cette annonce intervient peu après que le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a affirmé que le groupe de mercenaires entré brièvement samedi en rébellion contre le Kremlin à partir du front ukrainien, va "continuer" à opérer au Mali et en Centrafrique, Moscou ayant toujours affirmé qu'il s'agissait d'"instructeurs".

"La République centrafricaine a signé (en 2018, ndlr) un accord de défense avec la Fédération de Russie et non avec Wagner", a déclaré à l'AFP Fidèle Gouandjika, ministre conseiller spécial du président centrafricain Faustin Archange Touadéra, ajoutant: "la Russie a sous-traité avec Wagner, si la Russie n'est plus d'accord avec Wagner alors elle nous enverra un nouveau contingent".

"L'affaire entre Evguéni Prigojine (le chef de Wagner) et (le président russe) Vladimir Poutine ne nous regarde pas, c'est une affaire interne à la Russie", a poursuivi M. Gouandjika. En Centrafrique comme sur "d'autres théâtres d'opération dans le monde", "ils vont peut-être changer de chef mais les soldats de Wagner continueront d'opérer pour le compte de la Fédération de Russie", a-t-il ajouté.

Les services de renseignement russes enquêtent pour savoir si les agences d’espionnage occidentales ont joué un rôle dans la mutinerie avortée du groupe Wagner, a rapporté lundi l’agence de presse TASS citant le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

En effet, après l'affaire de Wagner en Russie, beaucoup se sont réjoui du fait que la présence russe en RCA ou en Mali allait être remise en cause.

Mais ce n'est qu'un rêve de plus. La propagande occidentale pour isoler la Russie a lamentablement échoué en Afrique. Pendant ce temps, les pays africains réaffirment leur indépendance tout en rejetant l'impérialisme occidental et le néo-colonialisme.

Guinée équatoriale : qu’est-ce qui dérange Paris ?

Jeune Afrique est en aveux, sous le titre « Sommet de l’Élysée : Obiang persona non grata ? ». Il écrit « Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo n’est pas à Paris, où se sont retrouvés beaucoup de ses homologues. Et pour cause : il n’a pas été invité. Denis Sassou Nguesso, Mahamat Idriss Déby Itno, Paul Biya, Ali Bongo Ondimba et Faustin-Archange Touadéra ont assisté à Paris au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Pourtant, au rang des présidents d’Afrique centrale membres de la Cemac, un nom manque à l’appel ».

Nous avons analysé cette situation avec Luc Michel, géopoliticien. Ecoutons-le.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV