Qualifiant d’inacceptable que la Suède autorise le blasphème et la profanation du Saint Coran, le ministre des Affaires étrangères de la RII s’est exprimé en ces termes : « La démocratie et la liberté ne consistent pas à donner libre cours à de tels comportements qui ne font qu’encourager le terrorisme et l’extrémisme. »
La profanation du noble Coran en Suède a suscité de nombreuses réactions parmi les pays musulmans, a rapporté Fars News, jeudi 29 juin.
Tout en condamnant la profanation du Saint Coran, la Jordanie et les Émirats arabes unis ont convoqué les ambassadeurs suédois à Abou Dhabi et à Amman avant de lui notifier que l’instrumentalisation de la liberté d’expression ne justifie pas un acte aussi odieux.
Nasser Kanaani, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a fermement condamné cet acte outrageant ce matin et a déclaré : « Le gouvernement et le peuple de la République islamique d’Iran, comme les autres musulmans et libres penseurs du monde, ne toléreront pas une telle injure et le condamnent fermement. »
« L’ensemble du monde musulman condamne fermement l’insulte aux livres saints et au Saint Coran », a martelé le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.
« Permettre de blasphémer les objets sacrés et le Saint Coran n’est pas acceptable sous aucun prétexte », a-t-il poursuivi.
« Considérer comme démocratie et liberté d’expression de tels comportements ne font qu’encourager le terrorisme et l’extrémisme. Leurs conséquences se retourneront contre l’Occident », a twitté le chef de la diplomatie iranienne.
La police suédoise a annoncé avoir délivré un permis de manifestations dont l’organisateur prévoyait de brûler, à l’occasion de l’Aïd al-Adha, le Saint Coran devant la principale mosquée de Stockholm.
Salwan Momika, un Irakien de 37 ans ayant fui son pays pour la Suède, a piétiné le Coran à plusieurs reprises avant d’y glisser des lamelles de bacon et d’en brûler quelques pages, selon les journalistes de l’AFP sur place.
« C’est fou, c’est absolument insensé, ce n’est que de la haine qui se cache derrière les concepts de démocratie et de liberté », a réagi Noa Omran, artiste de 32 ans venue assister à la scène.