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Nouvelles révélations sur le soulèvement armé du chef de Wagner

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le refus de financement a contraint Evguéni Prigojine à se replier. (Archives)

« Le groupe Wagner a été la seule formation militaire à s’abstenir de signer un contrat avec le ministère russe de la Défense peu avant la mutinerie de la semaine dernière », a affirmé Andrey Kartapolov, le président de la commission de défense de la Douma russe, 29 juin.  

« Quelques jours avant le soulèvement armé de Wagner, le ministère russe de la Défense avait déclaré que tous les groupes militaires devaient signer un contrat avec ce ministère, qualifiant cette politique d’absolument correcte », a précisé Kartapolov.

« Tout le monde a commencé à exécuter cette décision, qui est absolument juste. Tout le monde excepté Monsieur. En revanche, les autorités russes ont notifié à ce groupe qu’il ne pouvait plus participer à la guerre militaire en Ukraine. Cela signifie qu’il n’y aura plus d’argent. Il n’y aura plus d’autres sources financières et matérielles. L’argent est un facteur important et même déterminant pour M. Prigojine », a indiqué Kartapolov.

« D’après sa version, trois éléments se sont conjugués : l’argent, des ambitions démesurées et un état d’excitation, ce qui a viré à la tentative de haute trahison et à la tromperie de ses compagnons d’armes », a écrit Sputnik citant Kartapolov.

S’exprimant sur la récente rébellion armée du groupe paramilitaire Wagner en Russie, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko a assuré avoir convaincu son homologue russe, Vladimir Poutine, de ne pas éliminer le chef de ce groupe, Evguéni Prigojine.

Grâce à la médiation du président biélorusse, Loukachenko, le chef de Wagner, a mis fin samedi dans la soirée à ce qu’il a appelé la « marche pour la justice » vers Moscou depuis la ville méridionale de Rostov située à 200 km de la capitale russe 24 heures après le début de son soulèvement armé.

Mardi, simultanément à l’annonce de l’arrivée du chef du groupe militaire Wagner en Biélorussie, la Russie a prononcé le non-lieu pour les forces de ce groupe accusé d’avoir lancé une rébellion armée.

« Une partie des combattants de Wagner, non impliqués dans le conflit, se sont vu proposer des contrats avec le ministère de la Défense. Les autres ne seront pas poursuivis. L’affaire pénale ouverte pour mutinerie a été classée », selon Sputnik.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV