Le mouvement Boycott-Désinvestissement-Sanctions, BDS, a dénoncé les Nations unies pour avoir exclu le nom d'Israël de sa liste annuelle des tueurs d'enfants, la « liste de la honte ».
Le BDS a pour objectif de combattre la colonisation illégale de la Palestine par Israël en mettant en cause l’image d’Israël et de sa politique pour l'isoler sur la scène internationale. Le boycott des produits des colonies constitue une priorité compte tenu des violations graves et constantes du droit par Israël et de l’instauration d’un régime d’apartheid.
Le Comité national palestinien pour le boycott d'Israël (BNC) a transmis la plainte mardi 27 juin après que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a ignoré l'appel de nombreux groupes de défense des droits de l'homme et refusé d'ajouter l'armée israélienne à la « liste de la honte » qui menace la vie des enfants dans les « conflits armés », a rapporté l'agence de presse officielle palestinienne WAFA.
Selon le BNC, au moins 42 enfants palestiniens ont été tués et 933 autres blessés en 2022 rien qu'en Cisjordanie occupée, marquant un record en 15 ans.
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L'agence de presse WAFA a regretté dans un communiqué que l'apartheid d'Israël, un système d'oppression et de domination contre le peuple palestinien, qui s'est distingué depuis des décennies dans la tuerie des enfants, ait de nouveau été négligé par l'ONU. Le communiqué accuse l'ONU de pratiquer une « hypocrisie coloniale flagrante » en faveur de l'entité sioniste.
« Les forces d'occupation du régime de l’apartheid israélien ont assassiné au moins 31 enfants palestiniens depuis 2023 », a indiqué le BNC.
« Combien d'autres enfant Israël tuera-t-il en toute impunité avant que l'ONU ne mette fin à son double standard raciste ? » », s’est interrogé le BNC. « Nous réitérons notre appel à des boycotts ciblés et légales contre Israël, y compris un embargo militaire immédiat et complet. »