Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que le développement des relations avec les pays africains occupe une place particulière dans la politique étrangère de l'Iran.
Le chef de la diplomatie a réitéré dimanche 18 juin lors d'une rencontre avec Issa Boro, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Burkina Faso, en visite à Téhéran que l’essor des relations avec les pays africains constituait l’une des priorités de la politique étrangère de la RII.
L'expansion des relations bilatérales entre les deux pays est au beau fixe et la tenue prochaine d'une réunion de la commission conjointe sera une bonne occasion de renforcer notre partenariat dans les domaines de l'économie, du commerce, de la science et de l'éducation, a-t-il indiqué.
Issa Boro a, pour sa part, déclaré que l'objectif principal de son voyage à Téhéran était d'explorer divers domaines d'intérêt communs, notamment économiques.
Le Burkina Faso est déterminé à rouvrir une ambassade à Téhéran. Le terrain est propice à l'approfondissement des relations bilatérales compte tenu de la détermination des deux pays, des capacités d'ingénierie et des avancées majeures de l'Iran, a souligné Boro.
Samedi, il a rencontré Ali Bagheri-Kani, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, et a fait part de la décision du gouvernement burkinabè d’ouvrir une ambassade à Téhéran.
L’Iran est un pays avec une grande civilisation et une culture anciennes, a-t-il rappelé, un pays avec lequel le Burkina Faso souhaite établir des relations politiques, économiques et culturelles.
En avril denier, Amir-Abdollahian s'est entretenu au téléphone avec son homologue burkinabé, Olivia Rouamba, soulignant la volonté de la République islamique de renforcer les liens avec tous les pays africains.
Sous le président Ebrahim Raïssi, l'Iran s'est fixé de promouvoir ses relations avec les Etats de l'Asie de l'Ouest et d'Afrique, au détriment des pays occidentaux qui ont imposé des sanctions à la République islamique.
En février dernier, des hommes d'affaires et des responsables iraniens et africains se sont réunis lors d'une grande conférence à Téhéran pour discuter des moyens de renforcer les liens commerciaux.