Le cortège de 4.000 manifestants, mobilisé contre la ligne TGV Lyon-Turin a été bloqué par la police samedi 17 juin. Peu après, la manifestation a dégénéré en violence et plus de 50 personnes ont été blessées.
Les manifestations contre le projet de la ligne TGV Lyon-Turin ont dégénéré en violence. 12 policiers français et une cinquantaine de manifestants ont été gravement blessés.
La presse française a rapporté un samedi tendu dans les Alpes. Plus de 4.000 manifestants écologistes sont descendus dans les rues, selon les organisateurs, mais les sources proches de l’Elysée ont annoncé 3.000 manifestants.
En plein affrontements violents, les gendarmes ont eu recours à des bombes lacrymogènes et des grenades de désencerclement, les manifestants leur ont par contre répliqué avec des pierres. L'association « Les Soulèvements de la Terre » a défié les chiffres annoncés par les autorités, précisant que 50 manifestants avaient été blessés, dont six hospitalisés.
Le ministre français de l’Intérieur a affirmé dans un tweet samedi soir que « 96 ressortissants étrangers, connus des services, ont été refoulés à la frontière. Plus de 400 objets dangereux ont été saisis lors des contrôles en amont. Soutien aux 12 gendarmes blesses ».
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Le projet controversé du chantier TGV Lyon-Turin, « qui doit à terme relier Lyon et Turin, se retrouve depuis plusieurs décennies au cœur d'une longue bataille entre ses promoteurs, qui y voient un levier de développement régional, et ses détracteurs, qui s'inquiètent d'une lourde empreinte environnementale. Selon eux, ce chantier ‘ferroviaire titanesque, impliquant le forage de 260 km de galeries à travers les massifs alpins’ aurait déjà provoqué le tarissement de plusieurs sources et captages dans la vallée ».