L’Iran a fermement condamné l'attaque terroriste contre un lycée dans l'ouest de l'Ouganda qui a tué et blessé des dizaines de lycéens.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a réagi à cette attaque terroriste en Ouganda avant de la qualifier de source de préoccupation.
Il a ajouté que cette attaque barbare montrait une fois de plus que le terrorisme et l'extrémisme étaient un danger omniprésent pour la communauté mondiale et qu'une lutte efficace contre (ce fléau) nécessite la coopération et l’attitude responsable de la communauté mondiale et des organismes internationaux compétents.
Kanaani a présenté ses condoléances et sa sympathie au gouvernement et au peuple, aux familles des victimes et des blessés de cet attentat terroriste.
Il a espéré que la lutte sérieuse contre le terrorisme et l'extrémisme aboutira au rétablissement de la paix et de la stabilité dans différentes parties du monde, y compris en Afrique.
Au moins 41 personnes sont mortes dans un raid mené dans la nuit de vendredi à samedi par des terroristes contre un lycée dans l'ouest de l'Ouganda, la pire attaque de ce type dans le pays depuis des années. Six autres personnes ont été kidnappées. Les autorités pointent la responsabilité des Forces démocratiques alliées (FDA), affiliées à Daech.
Des responsables de l'armée et de la police ont accusé des membres des Forces démocratiques alliées (ADF), une milice terroriste qui a prêté allégeance à Daech, après l'assaut sanglant contre ce lycée situé dans le district de Kasese, près de la frontière de la République démocratique du Congo.
Les assaillants, qui ont aussi kidnappé six personnes, ont fui en direction du parc national des Virunga, situé en territoire congolais.
« Trente-neuf élèves ont été tués dans le lycée », a fait part Sylvester Mapozi, le maire de la localité de Mpondwe-Lhubiriha, où s'est produite l'attaque. Ils ont aussi « tué deux personnes, un homme et une femme, ce qui porte le bilan à 41 morts », a-t-il déploré.
Un précédent bilan faisait état de 37 morts.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné « avec force » l'attaque et appelé à la libération immédiate des personnes enlevées.
Selon le maire de la localité de Mpondwe-Lhubiriha, de nombreuses victimes ont été brûlées au point d'être méconnaissables tandis que d'autres étudiants étaient toujours portés disparus. Selon des enquêteurs, des dortoirs ont été incendiés et des étudiants ont été tués à coups de couteau au cours d'un assaut brutal mené par des ADF, un des groupes les plus meurtriers actifs dans l'est de la RD Congo.
Un survivant a décrit des assaillants portant des fusils et des machettes, mettant le feu à leur dortoir après avoir tiré des balles à travers les fenêtres.
