La Corée du Nord a tiré un missile balistique vers la mer du Japon, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant l'armée.
A en croire le rapport publié ce jeudi 15 juin par l'agence de presse russe Ria Novosti, le ministère japonais de la Défense a émis l'avertissement après que les garde-côtes japonais ont déclaré à 19 h 28, (heure locale), qu'un missile balistique a été tiré depuis la Corée du Nord.
Le gouvernement japonais a également conseillé aux navires en mer du Japon de prêter attention aux informations qui seront fournies sur la question dans les prochaines heures.
A noter que les membres de l'équipe de réunion d'urgence du gouvernement du Premier ministre japonais Fumio Kishida prévoient de discuter sur la manière de répondre au nouveau test de missile de la Corée du Nord.
L'armée sud-coréenne a également annoncé que le test de missile de la Corée du Nord avait eu lieu ce jeudi dans la soirée, sans fournir plus de détails.
Le dernier test de la Corée du Nord a eu lieu dans une situation où l'armée nord-coréenne s'était engagée à donner une réponse proportionnée à cinq séries d'exercices militaires conjointe à grande échelle entre la Corée du Sud et les États-Unis qui se sont terminés près de la frontière fortement gardée de la Corée du Nord.
La Corée du Nord a mené une série d'essais de missiles et d'armes au cours des derniers mois, dont un nouveau test de missile balistique intercontinental à combustible solide.
Pyongyang n'est pas autorisé à lancer des missiles balistiques en vertu des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, mais affirme que ces résolutions n'incluent pas de programme spatial non-militaire.
Cependant, le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis affirment que les lancements de satellites de Pyongyang sont à des fins militaires.
Les analystes estiment que les lancements des satellites militaires de la Corée du Nord font partie des efforts de Pyongyang pour moderniser sa technologie de surveillance en particulier dans le secteur de fabrication de drone et afin d’améliorer ses capacités militaires à frapper des cibles éloignées en cas de déclanchement d’une guerre régionale.
Plus tôt, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, alors qu'il visitait les préparatifs du lancement du premier satellite militaire de Pyongyang, avait décrit la disposition de son pays à la technologie des satellites espions comme stratégiquement importante pour la dissuasion contre les États-Unis.