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Les analyses de la rédaction :
1. RCA : à quoi jouent les USA ?
En RCA, le président Touadéra, a reçu en audience dans la soirée du mardi 7 juin au Palais de la Renaissance, l’Ambassadrice des États-Unis d’Amérique en Centrafrique, Patricia Mahoney. Au menu de leurs échanges, la question du processus de référendum constitutionnel convoqué par le chef de l’État centrafricain pour le 30 juillet 2023.
Après la rencontre, dans un entretien avec la presse, la diplomate américaine Patricia Mahoney a indiqué que son pays travaillerait en étroite collaboration avec un processus démocratique et transparent qui reflète la volonté du peuple centrafricain.
La déclaration de la diplomate américaine Patricia Mahoney a surpris de nombreux observateurs des affaires politiques en République centrafricaine, en raison de la position de l’Amérique qui a toujours servi les intérêts des pays occidentaux et entravé le développement de la République centrafricaine.
Comment comprendre que les États-Unis veuillent soutenir le référendum constitutionnel en République centrafricaine ?
Les experts politiques estiment que les Américains et les Occidentaux, qui veulent perturber le référendum, se sont appuyés sur l’opposition qu’ils contrôlent, comme Crépin Mboli-Goumba et Martin Ziguélé.
Les États-Unis se sont rendu compte que leurs candidats n’avaient pas une grande influence dans l’arène politique et qu’ils n’avaient pas non plus de supporters en République centrafricaine.
Pour cette raison, les États-Unis ont changé de politique en soutenant le président Touadera et en faisant plaisir au peuple centrafricain, afin que les États-Unis soient partie prenante de cet événement politique sur lequel repose l’avenir du pays.
De ce fait, le front de l’opposition a perdu son allié et les États-Unis ont trahi les marionnettes loyales de l’opposition en République centrafricaine. Cela a montré aux experts politiques que les États-Unis ne sont pas un allié fiable.
D’autant plus qu’au début de ce mois de juin, la Centrafrique s’est dit prête à accueillir une base militaire russe qui pourrait abriter jusqu’à 10 000 soldats. C’est ce qui est ressorti des déclarations de l’ambassadeur de la République centrafricaine à Moscou.
« Notre pays a été le premier du continent africain à résister aux Français. Mais aujourd’hui, nous avons besoin d’une base militaire russe, où des militaires russes seraient présents à hauteur de 5 000 à 10 000 hommes. D’ailleurs, en cas de besoin, ils pourraient être utilisés dans d’autres pays », a déclaré le diplomate centrafricain.
Quoi qu’ils fassent dans le monde, les États-Unis le font pour leur propre profit. Les Centrafricains ne se laisseront donc pas avoir aussi facilement.
2. Assimi Goita, une figure guidant le Mali vers un avenir prometteur
Le Mali a été témoin de nombreux défis ces dernières années, mais au milieu des turbulences, une figure émerge en tant que symbole de stabilité et d’espoir : le colonel Assimi Goita. Depuis qu’il a assumé la responsabilité de diriger la transition politique au Mali, Goita a rapidement gagné le respect et la confiance du peuple malien en mettant en place des mesures audacieuses et en œuvrant pour la consolidation de la démocratie.
Le colonel Assimi Goita, un militaire de carrière respecté, a pris la tête du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) en août 2020, suite à une période de troubles politiques. Sa détermination à mettre fin à la corruption et à restaurer la stabilité a été accueillie avec un soutien massif de la part du peuple malien et africain.
Depuis sa prise de fonction, le colonel Goita a mis en place des réformes essentielles pour renforcer l’État de droit et rétablir la confiance du peuple envers les institutions. Il a initié une série de mesures visant à lutter contre la corruption endémique, à promouvoir la transparence et à garantir l’impartialité du système judiciaire. Ces efforts ont permis de rétablir la confiance des citoyens envers l’État et de renforcer le sentiment de justice au sein de la société malienne.
Goita s’est également engagé à garantir la participation de tous les segments de la société malienne dans le processus de prise de décision. Il a favorisé l’inclusion des femmes et des jeunes, reconnaissant leur rôle essentiel dans la construction d’un avenir meilleur. Des initiatives ambitieuses ont été lancées pour renforcer l’éducation, améliorer les conditions de vie et promouvoir l’emploi des jeunes, afin de créer un environnement propice à la prospérité et au développement durable.
Sur le plan sécuritaire, le colonel Goita a fait preuve d’une détermination sans faille pour combattre le terrorisme et restaurer la paix dans le pays. Il a renforcé la coopération régionale et internationale pour contrer les menaces terroristes transfrontalières, tout en mettant en place des réformes au sein des forces de sécurité maliennes pour les rendre plus efficaces et professionnelles.
L’engagement du colonel Assimi Goita envers le processus de transition démocratique est clair et indéniable. Il a annoncé des élections démocratiques pour un retour à un gouvernement civil, tout en veillant à ce que la transition se déroule de manière pacifique et ordonnée. Sa volonté de respecter les principes démocratiques et de rendre le pouvoir au peuple est un témoignage de son intégrité et de son dévouement envers la nation malienne.
La communauté internationale a également salué le leadership du colonel Goita et son engagement à ramener la stabilité au Mali. Des partenariats ont été renforcés avec des pays amis et des organisations régionales pour soutenir les efforts du Mali dans sa quête d’une gouvernance démocratique et d’un développement durable.
Le colonel Assimi Goita est sans aucun doute une figure charismatique qui a su galvaniser le peuple malien dans la poursuite d’un avenir prometteur. Son leadership fort, sa détermination à lutter contre la corruption, à restaurer la sécurité et à promouvoir la démocratie font de lui un leader respecté et apprécié par son peuple. Avec lui à la barre, le Mali est sur la voie d’une renaissance et d’une prospérité durables.
3. « Les pays qui ont pratiqué l’esclavage ou la colonisation n’ont pas de leçon à donner » (Bamako)
Les puissances ayant profité de l’esclavage et de la colonisation en Afrique sont mal placées pour donner des leçons sur les droits de l’homme, a déclaré Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères du Mali.
La paille et la poutre. La question des droits de l’homme n’a pas être instrumentalisée par quiconque, encore moins par des puissances ayant pratiqué l’esclavage et la colonisation, a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.
« Le Mali ne souhaite ni l’instrumentalisation ni la politisation des droits de l’homme, lesquels ne constituent l’apanage d’aucun pays, d’aucune civilisation. Il est étonnant que certains pays qui ont pratiqué l’esclavage ou la colonisation soient aujourd’hui ceux qui donnent des leçons aux autres en matière de droits de l’homme », a-t-il ainsi déclaré lors de la célébration du « Jour de la Russie ».
Le ministre a illustré son propos en prenant l’exemple de la Palestine, affirmant que beaucoup préféraient « regarder ailleurs » plutôt que de parler de droits de l’homme dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Il a souligné que la vie humaine avait le même prix « où qu’elle soit, en Ukraine, au Sahel, en Palestine ou en Amérique latine ».
Abdoulaye Diop a par ailleurs profité de son discours pour rappeler les liens qui unissaient le Mali à la Russie, se félicitant du rapprochement en cours entre les deux pays. Il a souligné que les deux États « œuvraient à la promotion de leur développement économique » dans un grand nombre de domaines, de l’agriculture aux transports en passant par l’industrie minière.
Le ministre a assuré que Bamako partageait « une convergence de vues » avec Moscou sur la plupart des questions internationales. Le Mali se retrouve en particulier sur la ligne multipolaire mise en avant par la Russie et d’autres pays du bloc de l’Est comme la Chine et l’Iran, ces derniers mois.
« Dès son accession à l’indépendance, le Mali à nouer des liens forts avec la Russie. Liens qui n’ont cessé de se renforcer, mais aussi de se diversifier au fil du temps […] Nous avons une volonté commune d’œuvrer pour un monde équilibré, juste, un monde multipolaire où les contributions de l’ensemble des pays, des civilisations, des religions seront également respectés », a ainsi déclaré le responsable.
Cette convergence s’étend également au domaine sécuritaire et au rétablissement de la paix dans le Sahel, a encore déclaré le chef de la diplomatie malienne. À ce titre, Bamako a procédé à de « nombreuses acquisitions de matériel et d’outils de défense » russes ces derniers mois, a-t-il encore rappelé.
Des armements qui permettent au pays de lutter contre le terrorisme. « La peur a changé de camp », avait d’ailleurs déclaré à Sputnik Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre du gouvernement de transition en février dernier. Le responsable avait là encore salué le partenariat de défense avec Moscou.